La pollution atmosphérique est responsable de 7,1% des décès en Afrique subsaharienne

La pollution atmosphérique est responsable de 7,1% des décès en Afrique subsaharienne, selon une étude publiée le 8 septembre par la Banque mondiale et l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME).

Ph:DR-: Le taux de mortalité à cause de ce facteur est plus important parmi les hommes (85 pour 100 000) que parmi les femmes (68 pour 100 000)

Intitulée  «Le coût de la pollution atmosphérique: Renforcer les arguments économiques pour passer à l’action» (The Cost of Air Pollution: Strengthening the economic case for action), l’étude révèle que 605 000 décès enregistrés en Afrique subsaharienne en 2013 sont liés à la pollution atmosphérique. La  part des décès liés à ce facteur se chiffre à 14,4% en Asie de l’Est et du Pacifique, 13,7% en Asie du Sud, 6,8% dans la région Moyen-Orient & Afrique du Nord, 5,4% en Europe centrale et 3,4% en Amérique du Nord.

A l’échelle mondiale, la pollution de l’air ambiant a tué 2,9 millions de personnes en 2013, selon les derniers chiffres disponibles, publiés dans l’étude. Si l’on y ajoute les effets de la pollution dans les foyers, notamment ceux de l’utilisation de combustibles solides pour se chauffer et cuisiner, le nombre de morts s’élève à 5,5 millions. La pollution atmosphérique est ainsi devenue le quatrième facteur de décès prématuré dans le monde.

Par catégorie de population, ce sont les plus jeunes et les plus âgés qui sont les plus fragiles. La pollution de l’air est ainsi responsable de 5% des décès des moins de 5 ans et de 10% de ceux qui ont plus de 50 ans, relève l’étude.

Le taux de mortalité à cause de ce facteur est plus important parmi les hommes (85 pour 100 000) que parmi les femmes (68 pour 100 000). (Agence Ecofin)