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Sommet de la Cedeao / Le président en exercice de la Chambre consulaire régionale de l’Uemoa, le béninois, Jean-Baptiste Satchivi justifie sa présence.


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En marge de la 49ème Session de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement tenue à Dakar le week-end dernier, le Président de la Chambre du Commerce et de l’Industrie du Bénin (CCIB), Jean-Baptiste Satchivi a également pris part cette rencontre régionale en sa qualité du président de la Chambre Consulaire régionale (CCR) de l’Uemoa. A l’issue de la réunion régionale, M. Satchivi est revenu ici sur la mission de la Chambre consulaire et l’implication du secteur privé dans le processus de l’intégration.

Ph/DR-: Président de la Chambre du Commerce et de l’Industrie du Bénin (CCIB) et président de la Chambre Consulaire régionale (CCR) de l’Uemoa

Ph/DR-: Président de la Chambre du Commerce et de l’Industrie du Bénin (CCIB) et président de la Chambre Consulaire régionale (CCR) de l’Uemoa

« Le secteur privé qui est là en réalité, c’est la Chambre consulaire régionale (CCR) de l’Uemoa que le Bénin gère depuis un an sur un mandat de trois ans. Donc, nous sommes à la tête de la CCR qui est basée à Lomé (Togo) et quand les Chefs d’Etat et de Gouvernement se rencontrent, nous sommes – sur le plan statutaire et autres – invités à prendre part aux débats.

En réalité, la CCR a pour mission d’impliquer réellement le secteur privé dans le processus d’intégration. Notre mission aussi est de travailler à favoriser la libre circulation des personnes et des biens. Les échanges dans les espaces communautaires ne dépassent guère plus de 15%, c’est quand-même assez aberrant qu’on échange beaucoup plus avec l’extérieur alors qu’entre nous… Quand on dit Uemoa, ça nous fait au moins Cent millions de consommateurs, c’est un grand marché. Nous insistons pour que le travail qui doit se faire en ce qui concerne les échanges commerciaux au niveau des Etats soit beaucoup plus affiné, au niveau des investissements, on va les protéger et autres.

Il y a un point sur lesquels les Chefs d’Etat ont insisté qui me plait très bien et qui permet de projeter en toute sécurité nos affaires : c’est le plateau sécuritaire qu’il faut vraiment revoir. Vous ne pouvez pas entreprendre dans un environnement sans paix ; il faut protéger le créateur de richesse ; il faut non seulement protéger les investissements mais aussi celui fait les investissements. Si vous ne le protégez pas, l’investissement est hypothéqué. 

Donc, il est heureux que les Chefs d’Etat et de Gouvernement sont préoccupés par ce genre de problème, qui justement permet à l’économie de se densifier ».

 Transcription : la rédaction

 


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