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Commerce des produits pharmaceutiques : 80% des médicaments consommés sont importés


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Comment faciliter la libre circulation des médicaments localement produits en Afrique ?

 « Notre préoccupation primordiale, à l’Union africaine, c’est comment s’assurer que les produits localement fabriqués soient de bonnes qualités et disponibles pour tous. Et que ceux fabriqués en Afrique de l’Ouest par exemple s’alignent aux mécanismes existants sur le continent » c’est la réponse apporté aux préoccupations des journalistes au point de presse de cette matinée par Dr Janet Byruhanga de la Commission de l’Union africaine.

Ph/DR : Dr Janet Byruhanga de la Commission de l’Union africaine ( au milieu en rouge)

Ph/DR : Dr Janet Byruhanga de la Commission de l’Union africaine ( au milieu en rouge)

La promotion des médicaments fabriqués localement exige une libre circulation desdits produits à travers le continent. Cependant, elle doit s’assurer de la bonne qualité des produits mis sur le marché. Comment s’assurer que les médicaments qui sont produits au Ghana par exemple sont disponibles au Congo ou au Nigeria ; puisque beaucoup de pays en souffrent et sont exposés aux produits proposés par le marché.

A cette préoccupation, Dr Janet Byruhanga de la Commission de l’Union africaine rappelle que « L’Union africaine encourage l’intégration des activités commerciales, le libre échange,  un programme qui a pour objectif d’intégrer le commerce entre les Africains et créer un système pour les Communautés économiques régionales (CER) qui commencent à avoir une vision commune de la régulation du Commerce. Comment le commerce pourrait bien se développer en Afrique, si on considère que le niveau des échanges est très élevé entre pays africains ».

Quand on revient aux produits pharmaceutiques, il faut dire que c’est un produit unique, pas seulement en termes de profit, mais surtout en termes de sécurité pour les consommateurs. « Nous voulons savoir comment, malgré le commerce des médicaments avec des profits élevés, l’Afrique peut  rester  un modèle qui facilite l’accès de ces produits d’un pays à l’autre à travers des outils de réglementation » a-t-elle répondu.

« Il faut rappeler que l’Afrique ne produit pas la plupart des produits que nous consommons, nous sommes dépendants de 80% de médicaments importés. C’est à nous de s’assurer pour avoir uns système de régulation permettant de maximiser le potentiel que ce soit au Kenya, au Nigeria, que les médicaments soient de bonne qualité et circulent librement sur le continent » a-t-elle exhorté.

(Addis- Abeba: Aline Assankpon)


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