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La Chine injecte 117 milliards $ dans 16 institutions financières pour stimuler son économie


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La Banque centrale chinoise (PBOC) a injecté, le 19 août, 117 milliards $ dans 16 institutions financières pour tenter de stimuler son économie qui montre des signes d’essoufflement, a rapporté l’agence officielle Chine nouvelle.

Des injections financières pour stimuler son économie qui montre des signes d’essoufflement

Des injections financières pour stimuler son économie qui montre des signes d’essoufflement

Pékin a puisé dans ses énormes réserves de change pour accorder 48 milliards de dollars à la China Development Bank, et 45 milliards de dollars à l’Export-Import Bank of China, deux institutions qui accordent des prêts selon les politiques gouvernementales.

Elle a également mis 17 milliards à la disposition de 14 autres institutions financières.

La PBOC a demandé aux 16 instituions d’utiliser cet argent pour «soutenir les petites entreprises, le secteur agricole», ainsi que les «maillons faibles» de l’économie chinoise.

La Banque centrale chinoise a certes multiplié ces derniers mois les mesures d’assouplissement monétaire en abaissant à quatre reprises depuis novembre ses taux d’intérêts et en réduisant plusieurs fois les ratios de réserves obligatoires des banques pour les inciter à prêter davantage, sans obtenir les résultats escomptés sur la croissance économique. «Les fonds libérés par le biais de ces précédents assouplissements monétaires n’arrivaient pas à l’économie réelle. La plupart se retrouvaient bloqués dans les institutions financières et venaient gonfler les marchés boursiers», a souligné Wang Shengzu, un économiste de Barclays Capital.

Pékin vise pour 2015 une croissance de 7%, mais même cet objectif qui marquerait la plus faible performance du géant asiatique depuis un quart de siècle apparaît difficile à atteindre.

Les réserves de change de la Chine, les plus importantes au monde, s’établissaient fin juillet à 3650 milliards de dollars, selon des chiffres officiels.

Gouvernance : 22 pays signataires de la Convention de l’OCDE sur la lutte contre la corruption ne la respectent pas

Sur les 41 pays signataires de le Convention de  l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur la lutte contre la corruption transnationale, 22 n’ont engagé aucune poursuite judiciaire sur ces délits au cours des quatre dernières années, selon une étude de l’ONG spécialisée Transparency International publiée le 20 août. «En signant la convention de l’OCDE sur la lutte contre la corruption, les gouvernements s’engagent à enquêter et lancer des poursuites en cas de corruption transnationale. Pourtant, presque la moitié des États signataires ne le font pas du tout», a déclaré le président de Transparency International, José Ugaz.

Seuls quatre pays, les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Suisse luttent «activement» contre la corruption transnationale, selon Transparency. Ils représentent à eux seuls plus de 22% des exports mondiaux.

Quatre pays seulement, dont la Grèce, ont accru leur lutte contre la corruption transnationale en 2014, passant de la catégorie «mise en œuvre faible ou inexistante» à une «mise en œuvre limitée».

Transparency International cite parmi les mauvais élèves la Bulgarie, la Russie, le Japon, le Brésil et la Belgique.

Signée par les 34 pays de l’OCDE et sept pays extérieurs, la Convention sur la lutte contre la corruption est entrée en vigueur en 1999. Elle cible  notamment les offres de pots-de-vin accordés à des agents publics étrangers, souvent versés en vue d’obtenir ou de conserver des marchés dans les pays ciblés.


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