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Bénin/ Première Séance du Conseil des ministres du nouveau gouvernement de Boni Yayi


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Le dernier gouvernement du Dr Boni Yayi a tenu sa première séance de Conseil des ministres sous la présidence effective de son chef et de son Premier ministre, Lionel Zinsou. Une occasion pour les nouveaux ministres de découvrir les enjeux et les défis qui les attendent. C’est aussi l’occasion pour faire signer aux nouveaux ministres la charte du gouvernement avec les orientations sous la conduite de l’ensemble des membres du gouvernement.

Le président Boni Yayi, sort encore un nouveau joker pour se défendre

Le président Boni Yayi, sort encore un nouveau joker pour se défendre

18 entrés, 17 sortis, un Premier ministre, un Vice-ministre et trois (03) ministres d’Etat. La configuration du nouveau gouvernement formé par le président Boni  Yayi est singulière et cache plusieurs particularités. La plus importante, l’appel au gouvernement de la diaspora, représenté par M. Lionel Zinsou, Premier ministre pour jouer un rôle d’interface entre le Bénin et les Institutions financières mondiales qu’il a l’habitude de cotoyer.

Impératif de réussite pour la nouvelle équipe gouvernementale qui se retrouve en Conseil des ministres à peine 48heures après sa composition. Conseil des ministres aux allures de prise de contact de mise au point et de fixation du cap. En ligne de mire, l’atteinte de la sécurité humaine, combat du président de la République pour lequel s’associe désormais le nouveau gouvernement. Les défis sont nombreux, entre autres : l’accès à l’énergie, à l’eau potable, aux soins de santé, à la sécurité, à une éducation de qualité et la liste n’est pas exhaustive.

Face à ces enjeux, Boni Yayi compte sur la capitalisation de ses expériences en combinaison avec  celles des ministres pour qu’en fin de son mandat, le Bénin réalise de grands bons dans sa marche pour la prospérité et le renforcement de la démocratie. Laquelle doit être dépouillée des insultes, du régionalisme, bref de ses tares pour être dans un proche avenir une démocratie qui éduque, soigne, nourrit et habille tous les citoyens. Surtout une démocratie fondée sur la justice pour se débarrasser de la corruption qui gangrène le pays et complique les relations avec les Partenaires techniques et financiers et surtout qui alimente la brouille avec le Royaume des Pays-Bas.

« Aucune Nation ne peut donner de leçons, il y a des scandales partout ; mais ce n’est pas une excuse » dix le chef de l’Etat

Désormais, le Chef de l’Etat suggère la dissolution du l’Inspection générale de l’Etat (IGE) pour mettre en place une autre structure pour auditer toutes les structures administratives de l’Etat. « Nous avons décidé de recruter un audit international qui sera internalisé à notre volonté ; l’audit est en cours en ce moment. Nous attendons que les responsabilités soient fixées et nous sommes convaincus que, où que chacun se trouve même au Parlement, où qu’il se trouve, les immunités seront levées et les sanctions seront prononcées. Il y aura des poursuites judicaires avec des possibilités de mettre en débais les mises en cause. Avec l’obligation de restituer les fonds détournés » a martelé le chef de l’Etat.

« Voilà, chers compatriotes, le point qui agite aujourd’hui notre pays et qui malheureusement, salie notre démocratie, notre pays et le président. Ceci dit, la démocratie, ce n’est pas une excuse, c’est un voyage et à tout moment, il faut prendre des mesures. Engager des réformes, des réajustements. Les réformes doivent être permanentes pour lutter contre la corruption. On dit qu’on n’arrive jamais à destination. Aucune Nation ne peut donner de leçons, il y a des scandales partout ; mais ce n’est pas une excuse. Pour le Bénin, le mieux est que nos ressources limitées, soient mieux gérées. Mais d’ores et déjà, je tiens à remercier nos partenaires du Royaume des Pays-Bas. Je crois qu’ils ont le rôle de leadership parmi les partenaires qui nous donnent de l’eau à boire surtout dans le Bénin profond. C’est pourquoi je lance cet appel à la justice pour qu’on soit écouté. Qu’on y mette pas le régionalisme, la politique, rien de tout cela et qu’on dise trois  après que la personne est gardée, que le dossier est vide, alors que c’est là !  Comment nous allons y arriver ? C’est pourquoi, j’ai du saisir les Nations Unies et les Etats Unis, la France et toutes les puissances pour qu’elles viennent nous aider, renforcer notre justice et que les décisions de justice soient inspectées et que nous ayons aussi de bons magistrats. Il y en a, je leur ai dit. Que cela soit primé, je ne vois pas une démocratie qui évolue, qui réussisse sans une justice » a-t-il expliqué.

Signature de la charte du gouvernement

Comme il est de coutume en pareille circonstance, le Secrétaire général du Gouvernement, Alassane Tigri a présenté aux nouveaux ministres, la charte du gouvernement. Une charte en dix points, censées gouverner le comportement des membres du gouvernement, du point de vue de l’éthique et de la morale. La charte met l’accent sur la primauté à l’intérêt général sur l’intérêt particulier. Autres points de la charte, la responsabilité, l’intégrité, l’équité, la solidarité, la transparence, la civilité, l’ouverture d’esprit, la confiance et le reddition de comptes.
En apposant leur signature, les ministres adhèrent ainsi à la charte et à travers le Premier ministre, prennent l’engagement de travailler avec abnégation afin de régler les problèmes  des Béninois.

La rédaction


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