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Banque : L’Afrique a sauvé l’année des arrangeurs d’emprunts dans la zone CEEMEA, selon Citibank


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Dans un contexte marqué par les difficultés économiques de la Russie, ses difficiles relation avec l’Occident, et leurs conséquences indirectes dans les pays voisins de la zone baltique, le marché des arrangements des emprunts obligataires dans la zone recouverte par l’Europe Centrale, le Moyen Orient et l’Afrique (Centran Eastern Europe, Middle East & Africa – CEEMEA) s’est trouvé déstabilisée.

Ph:DR- Citibank du Groupe américain reste le leader de la zone

Ph:DR- Citibank du Groupe américain reste le leader de la zone

Selon Citibank, c’est l’Afrique qui a permis de sauver la situation : « La grande question cette année était: Comment faire pour compenser le manque à gagner que crée la baisse de la demande de l’économie russe pour les emprunts obligataires ? Le fait est que parmi les pays émergents, il y a toujours quelques uns qui posent des défis chaque année, il faut alors s’appuyer sur ses réseaux, et ses connaissances pour s’en sortir. De ce point de vue, le Nigeria, l’Afrique du sud et plusieurs autres pays africains ont aidé a combler le déficit », a fait savoir William Weaver, le responsable du marché de la dette pour la zone au sein de Citi, selon des propos rapportés par Global Capital.

Même si le groupe américain reste le leader de la zone pour ce segment des services bancaires, le volume global des emprunts arrangés par Citi dans ce contexte et ce cadre, ont baissé à 16,5 milliards $, soit une baisse de 2 milliards $ comparée aux chiffres de 2013.

Rien qu’au terme du premier semestre 2014, Citi avait déjà arrangé des emprunts au Nigéria pour près de 1,1 milliard $ dont 500 millions $ pour Zenith Bank, 400 millions $ pour Access Bank, et 200 millions $ pourDiamond Bank. Avec Standard Chartered Bank, il a été co-arrangeur pour l’emprunt de First City Monumment Bank. On a aussi retrouvé Citi dans l’arrangement de l’emprunt sukuk sénégalais, et dans des arrangements en Afrique du Sud ou en Côte d’Ivoire. Il faudra cependant attendre les rapports annuels de 2014, pour avoir une idée des gains générés. (Agence Ecofin)


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