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Journée de réflexion sur la Gouvernance locale de l’Education au Bénin : Pour mieux accompagner le transfert des compétences du niveau central au niveau déconcentré


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Contribuer à l’amélioration des politiques éducatives, démontrer combien l’engagement de la société civile, des élus, et des acteurs impliqués dans la vie de l’école contribue à promouvoir une éducation de qualité pour tous et accessible au plus grand nombre. C’est l’objectif poursuivi par l’Agence française de Développement (AFD), l’Association Aide et Action International et les ministères en charge de l’Education en organisant ce mardi 09 Décembre 2014, une journée de réflexion sur la Gouvernance locale de l’Education au Bénin. C’était dans la salle de conférence du Lycée technique Coulibaly de Cotonou.

Tous engagés pour une gouvernance locale et participative du système de l’éducation.

Tous engagés pour une gouvernance locale et participative du système de l’éducation.

Selon l’Unesco, une bonne gouvernance pourrait aider à renforcer la responsabilité, accroître la participation et réduire les inégalités dans l’éducation. La gouvernance locale participative de l’éducation assure la participation des différentes parties prenantes, notamment des usagers de l’école (parents, élèves et enseignants) dans le processus de prise de décision et de mise en œuvre des stratégies permettant d’améliorer la qualité des apprentissages et d’assurer l’éducation au sein de l’école ; ceci avec la participation des collectivités locales. Une telle proximité renforce l’engagement des acteurs locaux et de la communauté a-t-on noté.

A l’ouverture des travaux de ce forum de l’éducation, les représentants des acteurs (Gouvernements et partenaires) ont tour à tour, ont convenu sur la pertinence d’un tel creuset d’échanges pour mieux accompagner l’exercice de la décentralisation dans le milieu éducatif à travers l’appropriation des concepts suivants : Gouvernance participative, Administration politique déconcentrée ; Administration décentralisée, Transfert des compétences, etc. Pour enfin décider de la façon dont le service de la décentralisation de l’éducation sera planifié, géré et administré au niveau local.

Pour le Directeur Togo-Bénin de Aide et Action International (AEAI), cette journée tire son inspiration à partir d’un partenariat entre l’Etat béninois, l’AFD et l’Association Aide et Action international à travers la mise en œuvre d’un programme d’amélioration et d’identification des problèmes qui minent la gouvernance locale de l’éducation.

« Convaincu de la pertinence du concept de la gouvernance locale de l’éducation, Aide et Action en partenariat avec l’AFD ont mis en place un programme pertinent pour mieux accompagner les politiques de décentralisation dans le milieu éducatif  dont le but ultime est le transfert des compétences du niveau central au niveau déconcentré voir au niveau local » a rappelé le Directeur Togo-Bénin Aide et Action international. Une démarche qui s’accorde parfaitement avec la vision de Aide et Action qui s’inscrit dans le développement humain et le changement du monde par le truchement de l’éducation.

La France dans sa stratégie d’intervention, privilégie le renforcement de capacité et le travail de partenariat. « Cette stratégie s’effectue au niveau des axes prioritaires qui sont : le renforcement des capacités qui appuie le changement qui à son tour, contribue à concilier les consensus pour les objectifs des réformes à entreprendre et appuyer la mise en place des dispositifs adéquats pour les réformes du système éducatif tant au niveau central que décentralisé » a fait remarquer Mme Cathérine Garreta, Directrice de l’AFD au Bénin.

Si l’appui au renforcement des capacités conduit forcément à des résultats positifs, la Directrice de l’AFD soutient que « Ce renforcement des capacités doit être accompagné dans le soutien à la conception et à la mise en œuvre des instruments adaptés du système de l’éducation et de formation ».

Le ministre de l’Enseignement maternel et primaire (MEMP), M. Eric N’Dah rassurera quant à lui, acteurs et partenaires sur le rôle du gouvernement. « Notre rôle essentiel est de faciliter ce dialogue entre les acteurs au niveau central et les partenaires… La question de la gouvernance  locale sera prise en compte dans nos écoles à travers les réformes entreprises par le gouvernement».

Résultats attendus

Tout au long de cette journée, les participants – provenant des Organisations de la société civile, des partenaires techniques et financiers, des réseaux, associations faitières et ministères en charge de l’Education – sont conviés à effectuer l’exercice de la décentralisation autour de cinq principaux points.  Il s’agit d’établir le diagnostic participatif inclusif de la situation du secteur de l’éducation, mettre en exergue de façon consensuelle les enjeux et les défis actuels en matière de la gouvernance participative du système éducatif ; définir et valider les rôles et responsabilités et du positionnement des acteurs pour une gouvernance participative de l’éducation ; partager les expériences, les ambitions mutuellement sur les bonnes pratiques des organisations de la société civile pour édifier les acteurs de l’éducation et enfin,  combiner les recommandations sur le renforcement de la décentralisation et la déconcentration du système de l’éducation au Bénin.

La rédaction


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