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Algérie : les producteurs céréaliers à l’heure de la transition vers une agriculture irriguée


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L’irrigation doit devenir la clé de voute de la production céréalière algérienne. L’opinion, fait de plus en plus l’unanimité dans les différents cercles de décision du pays, au début d’une nouvelle campagne céréalière marquée par le spectre de la précédente durant laquelle le pays a enregistré 34 millions de quintaux, soit sa pire récolte depuis 5 ans.

L’irrigation doit devenir la clé de voute de la production céréalière algérienne

L’irrigation doit devenir la clé de voute de la production céréalière algérienne

La culture céréalière algérienne, essentiellement dépendante de la météorologie (seulement 3% des superficies emblavées sont irriguées) peine à jouer son rôle de maillon-clé de l’alimentation nationale, ce qui pousse le pays à se tourner vers les importations souligne El Watan. Mais cette alternative ne saurait constituer une solution à long terme alors que les exportations d’hydrocarbures, qui permettent à la dynamique importatrice de se poursuivre, ne sont pas éternelles.

Pour gagner la course contre la montre qu’il livre actuellement, le gouvernement veut miser sur l’augmentation des terres irriguées et la construction de nouveaux barrages. Ainsi, les autorités veulent quintupler les superficies irriguées qui seront portées à 5 millions d’hectares d’ici 2019, et retenir 1,5 milliards de m3 d’eau supplémentaires grâce à la construction de 30 nouveaux barrages sur la même période. Mais le pays saura-t-il vaincre ses lourdeurs pour achever ces projets dans les temps ? Telle est la question que se posent les analystes alors qu’avec les années, l’Algérie se positionne progressivement comme l’un des plus grands importateurs de céréales de la planète. (Agence Ecofin)


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