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Santé : Prenez-vous bien vos médicaments?


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L’efficacité d’un médicament dépend aussi de que l’on mange, de ce que l’on boit, des autre remèdes que l’on avale… Êtes-vous sûr de vous donner toutes les chances pour qu’ils soient performants? Chaque année, près de 130 000 hospitalisations sont dues à des accidents médicamenteux. Avec l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament), voilà nos conseils pour gérer en toute sérénité la prise de médicaments et éviter certaines interactions avec l’alimentation. Chaque cas étant particulier, en cas de doute sur une interaction, n’hésitez pas à solliciter votre médecin ou votre pharmacien.

Ph:DR- Chaque année, près de 130 000 hospitalisations sont dues à des accidents médicamenteux.

Ph:DR- Chaque année, près de 130 000 hospitalisations sont dues à des accidents médicamenteux.

Un médicament effervescent agit plus rapidement qu’un comprimé ?

Vrai ! Cependant tous les médicaments ne se présentent pas toujours sous plusieurs formes (sachet, gélule, comprimé, ampoule, etc.). Dans la famille des antidouleurs, c’est le comprimé effervescent qui agit le plus rapidement (attention, il contient du sel) car on l’avale déjà dissous. Idem pour les sachets. Sur avis médical, certains comprimés peuvent être laissés à fondre sous la langue ce qui en active l’action. Mais attention à ne pas écraser les comprimés enrobés ou les gélules sans avis du médecin ou du pharmacien: ces formes parfois destinées à masquer un goût déplaisant sont aussi conçues pour conserver intact le principe actif du médicament, éviter un surdosage, empêcher l’acidité gastrique de nuire à l’efficacité du traitement…

Avaler un médicament avec un jus de fruit en augmente l’efficacité ?

Faux ! Hors prescription spécifique, c’est avec de l’eau (au moins 100ml) qu’il faut avaler ses médicaments. On doit particulièrement se méfier du jus de pamplemousse (mais aussi du fruit entier) connu pour majorer les effets indésirables, notamment de certains anti cholestérol, immunosuppresseurs, antidépresseurs, anti-arythmiques et traitement contre le cancer du sein.
En règle générale, mieux vaut prendre ses médicaments à au moins deux-trois heures de distance d’un jus de fruit, d’un café, d’un thé, d’un verre de lait. Préférez la carafe d’eau aux eaux gazeuses ou en bouteilles trop riches en calcium ou fluor qui risqueraient de diminuer l’efficacité des traitements ou en augmenter les effets indésirables. Et bien sûr, n’avalez jamais vos comprimés avec de l’alcool, notamment s’il s’agit de tranquillisants, antiallergiques et antihypertenseurs.

Avec les anticoagulants, mieux vaut éviter les choux…

Vrai ! Les aliments riches en vitamines K (choux, épinards, persil, et plus largement les légumes verts) peuvent diminuer l’efficacité des anticoagulants. Limitez-les à une portion par jour. Pour ne pas réduire ou annuler l’effet des antihypertenseurs, évitez la réglisse sous traitement contre l’ostéoporose ou l’anémie, faites attention aux céréales complètes et sous traitement IMAO (antidépresseur), limitez les aliments riches en tyramine (fromages fermentés, salaisons, chocolat) susceptibles d’induire poussées hypertensives et céphalées.

Augmenter le dosage optimise l’efficacité du médicament ?

Faux ! En aucun cas, il ne faut dépasser les doses recommandées hors avis médical. Ça n’augmente pas l’efficacité d’un médicament mais aggrave les effets secondaires. C’est notamment le cas des antidouleurs et anti-inflammatoires qui peuvent provoquer d’importants risques gastriques, rénaux, hémorragiques, cardiaques. Plus encore si l’on associe ces molécules entre elles ou que l’on est sous traitement spécifique type anticoagulant ou hypertenseur. Pour la même raison, respectez les délais préconisés entre chaque prise. Un médicament n’est jamais anodin et faire interagir plusieurs médicaments l’est encore moins.

Dans certains cas, il ne faut pas demander le générique…

Vrai ! Dans les génériques, le principe actif est le même que dans l’original (le princeps). Mais les excipients (additifs à la préparation) peuvent varier et parfois induire des intolérances (nausées, allergies), voire réduire l’efficacité de certains traitements très spécifiques, notamment concernant l’épilepsie. Même si ces risques sont faibles et que les effets peuvent aussi être liés à l’anxiété due au changement de présentation, le médicament est fait pour soigner et son efficacité dépend aussi de la sensibilité de chacun. C‘est à votre médecin de bien spécifier sur l’ordonnance en toutes lettres « non substituable » pour que soit systématiquement délivré le médicament princeps.

Le millepertuis peut gêner l’absorption des certains traitements…

Vrai ! Utilisé en phytothérapie pour réguler les troubles de l’humeur (anxiété, dépression), cette plante interagit avec certains traitements et en diminue l’efficacité, notamment celle des anti-infectieux. L’ANSM recommande donc d’éviter d’associer le Millepertuis avec tout autre traitement médicamenteux. Mais aussi, de ne pas interrompre brutalement la prise de millepertuis sans avis médical, au risque d’augmenter subitement la concentration de certains traitements et donc leurs effets secondaires.

Tant qu’on prend son médicament, peu importe le moment de la journée…

Faux ! Si on peut avaler du paracétamol (en respectant dosage et espacement des prises) à la demande, certains traitements voient leur efficacité et leurs effets indésirables modifiés en fonction de l’heure de la journée. Les corticoïdes sont plus efficaces et moins agressifs pour l’estomac pris après le petit déjeuner. Les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) sont mieux tolérés le soir mais plus efficaces le matin. Les anti rhumes oraux (vasoconstricteurs) qui stimulent et les diurétiques qui poussent aux réveils nocturnes sont à éviter le soir. Et les hypnotiques dont l’action est très rapide, à réserver au coucher. Votre médecin doit spécifier la bonne heure de prise, laquelle peut être très précise selon la pathologie, notamment en cancérologie, pour minimiser les effets secondaires et accroître l’efficacité du traitement.

Menthe et homéopathie sont totalement incompatibles…

Faux ! Même si les excitants en général, comme le café ou la menthe (en bonbon, tisane, dentifrice), peuvent ralentir l’absorption de la substance active, pour Albert-Claude Quemoun, président de l’Institut homéopathique scientifique, il ne s’agit pas de les interdire mais d’éloigner la prise des granules d’un quart d’heure ou d’une demi- heure.
Évitez d’y associer la prise de camomille, (elle, véritable antidote) ou d’ouvrir un flacon d’huile essentielle à proximité de granules dont l’action sous forme de dilution infinitésimale pourrait alors être inhibée par la forte concentration des huiles. Prenez aussi vos granules à jeun, une demi-heure avant le repas ou au moins une heure après pour leur permettre d’être plus vite assimilées. (Notretemps.com)

Encadré :

le millepertuis est l'antidépresseur végétal et naturel qu'il vous faut pour repartir du bon pied !

le millepertuis est l’antidépresseur végétal et naturel qu’il vous faut pour repartir du bon pied !

Millepertuis, l’antidépresseur végétal

Troubles de l’humeur, baisse de moral, stress, anxiété… le millepertuis est l’antidépresseur végétal et naturel qu’il vous faut pour repartir du bon pied !

Pathologies: troubles de l’humeur – Partie utilisée : la sommité fleurie

 

Description
Le millepertuis est une plante herbacée originaire d’Europe et d’Asie centrale. On le retrouve en abondance au bord des chemins, dans les prés secs et les clairières. Cette plante est connue et utilisée par la médecine populaire depuis des siècles ; on l’utilisait pour soulager des problèmes d’ordre neurologique comme l’anxiété, l’irritabilité ou la migraine. Au XIXe siècle, son usage s’est considérablement développé et sa popularité n’a depuis cessé d’augmenter.

L’antidépresseur végétal
On utilise les sommités fleuries qui contiennent un principe actif : l’hypéricine. On lui attribue l’essentiel des effets antidépresseurs et soporifiques de la plante. L’hypéricine agit en provoquant un effet global de normalisation des neurotransmetteurs impliqués dans la modulation de l’humeur.

Plusieurs études cliniques ont démontré son efficacité dans le traitement de la dépression légère à modérée. Le millepertuis permet notamment de lutter contre les dépressions « réactionnelles », c’est-à-dire liées à une situation matérielle ou affective difficile ; la qualité du sommeil est améliorée, le stress et l’anxiété sensiblement atténués.

 

Traitement naturel, le millepertuis ne provoque pas d’effet secondaire (ni troubles, ni accoutumance). (Notretemps.com)


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