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Prostitution : les soldats de la paix sont-ils de bons clients ?


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En RDC, en Centrafrique, au Mali… C’est toujours la même histoire : l’arrivée des « soldats de la paix » entraîne une augmentation de la prostitution. Une réalité taboue, souvent niée par les organisations internationales.

Comme toujours, l’arrivée de "soldats de la paix" entraîne une inflation de la prostitution de façon quasiment mécanique.

Comme toujours, l’arrivée de « soldats de la paix » entraîne une inflation de la prostitution de façon quasiment mécanique.

« Effet Minusca » : des prostituées « zaïroises » et camerounaises débarquent à Bangui, dans le sillon des Casques bleus de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine. Une concurrence pour les Centrafricaines privées de leurs commerces, entassées dans les camps de déplacés, qui se prostituent pour survivre.

Certaines depuis le début de la guerre. Comme toujours, l’arrivée de « soldats de la paix » entraîne une inflation de la prostitution de façon quasiment mécanique. Un phénomène déjà observé lors du déploiement de la Mission de l’ONU en RD Congo (aujourd’hui Monusco).

Dans la région de Gao, au Mali, la présence de 1 236 « soldats de la paix » a également eu des conséquences immédiates. Du Burkina Faso, du Niger, de Côte d’Ivoire ou du Cameroun, des filles sont venues emplir des « maquis » faisant office de bordels militaires de campagne. Régulièrement, la presse malienne accuse les Casques bleus de recourir à des relations tarifées.

« Tolérance zéro »

Après une enquête interne, en mars, la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a nié ces allégations. « De telles rumeurs interviennent souvent lorsque la présence de nos forces est remise en question, pour des raisons politiques ou sécuritaires », explique Radhia Achouri, directrice de la communication de la Minusma.

Depuis 2003, l’ONU applique une politique de « tolérance zéro » en cas d’exploitation et d’abus sexuels. Les mesures disciplinaires restent toutefois plus faciles à prendre à l’égard du personnel civil, qui dépend des Nations unies, qu’à l’encontre de soldats relevant d’un État – lequel peut se monter plus ou moins coopératif. (Jeuneafrique.com)


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