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Banque : Menace sur les guichets automatiques des banques


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Dès le 8 avril 2014, les guichets automatiques des banques du monde entier qui utiliseront encore le système d’exploitation Windows XP et la suite bureautique Microsoft Office 2003 s’exposent à de gros risques de virus et de pirateries informatiques. La société américaine Microsoft, fabricante de ces deux produits, avait annoncé qu’ils ne seraient plus fonctionnels passé cette date-là.

Ph: DR - Une migration vers la plateforme informatique de l’heure s’avère nécessaire….

Ph: DR – Une migration vers la plateforme informatique de l’heure s’avère nécessaire….

En clair, Microsoft arrête la production de nouvelles mises à jour de sécurité, de correctifs hors sécurité, d’options de support assisté, gratuit ou payant, ou de mises à jour du contenu technique en ligne associés à ces deux produits.

Lorsqu’en 2007, Microsoft avait annoncé son intention de stopper son soutien à Windows 2007 et Microsoft Office 2003, plusieurs grands fabricants de guichets automatiques qui utilisent ces deux produits avaient demandé plus de temps pour pouvoir migrer vers une plateforme comme Windows 7, voire Windows 8. De nombreuses banques avaient alors négocié avec Microsoft un soutien continu de leurs guichets automatiques jusqu’à ce qu’elles aient migrées vers une plateforme actuelle.

Passé le 8 avril, les banques qui n’auront pas réussi leur migration informatique risquent de voir s’effondrer la sécurité de leurs guichets automatiques. Pour éviter cela, elles devront négocier avec Microsoft pour que l’entreprise poursuive le soutien informatique de leurs guichets automatiques jusqu’à ce qu’elles aient migrées vers une plateforme informatique de l’heure.

D’après Reuters, cinq des plus grandes banques du Royaume-Uni, Lloyds Banking Group, Royal Bank of Scotland, HSBC, Barclays et Santander UK, seraient en négociation avec Microsoft pour prolonger le soutien de leurs guichets automatiques. Sridhar Athreya, le chef des services de conseil financier au sein du cabinet SunGard Consulting, estime entre 50 et 60 millions de livres sterling (100 millions de dollars) par banque, le coût pour l’extension de la durée de soutien informatique de Microsoft. (Agence Ecofin)


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