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L’économie ghanéenne a fait moins bien que prévu en 2013, selon le FMI


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La croissance de l’économie ghanéenne est tombée à 5,5 % en 2013, un chiffre inférieur aux attentes, a annoncé le FMI le 27 février. Le Ghana avait vu son économie croître de 15,1% en 2011, année durant laquelle ce pays d’Afrique de l’Ouest a produit pour la première fois du pétrole en quantités commerciales. En 2012, la croissance est retombée à 7,9%.

La croissance de l'économie ghanéenne est tombée à 5,5 % en 2013, un chiffre inférieur aux attentes, a annoncé le FMI

La croissance de l’économie ghanéenne est tombée à 5,5 % en 2013, un chiffre inférieur aux attentes, a annoncé le FMI

Dans un communiqué publié au terme d’une mission de 14 jours (12-25 février) à Accra, l’institution explique que la décélération de la croissance de l’économie ghanéenne par une «conjoncture internationale défavorable» et des «déséquilibres budgétaires considérables», tout en rappelant que le gouvernement ghanéen tablait sur une croissance économique de 7,4% en 2013.

La Banque centrale du Ghana avait annoncé début février que le pays a perdu environ 1,3 milliard de dollars en raison de la baisse des cours du cacao et de l’or sur marché mondial en 2013. Le Ghana avait vu son économie croître de 15,1% en 2011, année durant laquelle ce pays d’Afrique de l’Ouest a produit pour la première fois du pétrole en quantités commerciales. En 2012, la croissance est retombée à 7,9%.

D’autre part, la délégation du FMI conduite par Christina Daseking a fait savoir que la chute des recettes de l’Etat, la hausse des coûts du financement et l’augmentation de la masse salariale dans le secteur public ont fait grimper le déficit budgétaire  à 10,9 % du PIB en 2013, contre un objectif de 9%.

Le FMI  qui prévoit la poursuite de l’affaiblissement de la dynamique de croissance et une montée des pressions inflationnistes au Ghana en 2014, a appelé les autorités locales à  corriger leurs déséquilibres macro-économiques, insistant notamment sur la nécessité de freiner le dérapage budgétaire. «Les réformes structurelles visant à assurer durablement la maîtrise des dépenses sont la clef de la consolidation budgétaire durable. La mission appuie dans ce cadre les efforts du gouvernement en ce qui concerne l’amélioration de la gestion des finances publique et plus particulièrement la réduction de la masse salariale dans le secteur public», a indiqué la délégation du FMI ayant séjourné à Accra dans son communiqué, soulignant aussi la nécessité de revoir le régime fiscal en vigueur dans le pays, en vue d’éliminer les exemptions et d’élargir la base fiscale. (Agence Ecofin)


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