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Conférence ministérielle des Pays les Moins Avancés (PMA) : Eradiquer la pauvreté sous toutes ces formes


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Du 28 au 31 juillet 2014 se tient à Cotonou (Bénin) la Conférence ministérielle des Pays les Moins Avancés (PMA) sur les Nouveaux partenariats pour le renforcement des capacités productives des PMA. Plus de 300 participants venant du monde entier, représentant les 48 PMA, ont répondu à l’invitation du Président de la République, Dr Boni Yayi qui assume actuellement la présidence du Bureau mondial de la Coordination du Groupe des Pays les Moins Avancés (PMA). Au rand des personnalités également présents ont peut citer le Haut représentant des PMA, des Etats en Développement Sans Littoral et des Petits Etats insulaires en Développement, Guyan Chandra Acharya e la Présidente de la Commission de l’Union africaine, Mme Nkosazana Dlamini Zuma.

Le présidium à l'ouverture officielle de la Conférence des PMA à Cotonou (de gauche à droite M.Guyan Chandra Acharya, Dr Boni Yayi, Mme Nkosazana Dlamini Zuma et le ministre Nassirou Arifari Bako

Le présidium à l’ouverture officielle de la Conférence des PMA à Cotonou (de gauche à droite M.Guyan Chandra Acharya, Dr Boni Yayi, Mme Nkosazana Dlamini Zuma et le ministre Nassirou Arifari Bako

La cérémonie d’ouverture de cette Conférence internationale que le Bénin s’honore d’accueillir, a été marquée par trois interventions après les mots de bienvenue du Ministre des Affaires étrangères, M. Nassirou Arifari Bako ; suivi successivement de celles du Représentant du Secrétaire général  des Nations Unies ; de la Présidente du Commission de l’Union africaine et du Chef de l’Etat béninois Dr, Boni Yayi.

En effet, le Programme d’Action d’Istanbul adopté à l’issue de la Quatrième Conférence des Nations Unies sur les Pays les Moins Avancés en Turquie en mai 2011, place le renforcement des capacités de production dans les PMA en tête des domaines prioritaires d’intervention pour assurer la transformation structurelle de leurs économies, afin de les sortir du piège de la pauvreté.

Une vue des participants   à la cérémonie d'ouverture

Une vue des participants à la cérémonie d’ouverture

Il s’observe que dans la plupart des PMA, la production et l’exportation se concentrent sur des secteurs et des produits à technologie et productivité faibles. Cette situation appelle des efforts considérables des Pays les Moins Avancés, pour diversifier leurs bases productives et réduire leur dépendance persistante par rapport à des produits, dont les prix mondiaux sont fortement volatiles et soumis aux chocs externes et à une instabilité économique accrue.

C’est ce qui justifie le choix du thème retenu pour la présente conférence à Cotonou : « Nouveaux Partenariats pour le Renforcement des Capacités de Production dans les PMA »

Pour le ministre des Affaires étrangères, les bénéfices escomptés de cette conférence, sont de trois (03) ordres : un élan politique nouveau et la problématique du développement des capacités productives sur la base du programme de développement post-2015 ; une politique publique et des approches pratiques qui résulteront des échanges en vue d’améliorer les capacités productrices  et la possibilité pour un certain nombre d’organismes des Nations Unies dont le mandat est d’accompagner les PMA, d’annoncer de nouvelles initiatives pour accélérer le rythme de développement des capacités productives dans nos pays.

Les participants...

Les participants…

Le Haut représentant des PMA, des Etats en Développement Sans Littoral et des Petits Etats insulaires en Développement, Guyan Chandra Acharya, en sa qualité du représentant personnel du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki Moon dira que « La conférence est une opportunité inestimable pour les gouvernements, les Nations Unies, le secteur privé et la société privée pour renforcer et étendre les efforts pluripartites vers des partenariats significatifs et robustes. Cette approche est singulièrement visionnaire vu les discussions sur l’agenda pour le développement post-2015 ».

«La Conférence revêt d’une grande importance dans la mesure où les 2/3 des pays africains sont classés dans les PMA. Nous avons besoins d’un continent prospère, économiquement paisible » dira aussi la présidente de la Commission de l’Union africaine, Mme Nkosazana Dlamini Zuma.

Faisant une comparaison entre les pays africains et les pays asiatiques qui depuis les années 60 étaient dans le même classement, « Pays du tiers-monde » ; elle constate que dès 1975, l’Asie a décollé et que 34 pays africains sur les 53 sont demeurés PMA. « C’est ce à quoi nous œuvrons pour l’Afrique. D’ici 2050, l’Afrique aura la main d’œuvre la plus dynamique pour y parvenir et il faut investir dans le domaine de l’Education, de la transformation sur place des ressources naturelles pour la création de richesses et d’emplois »  a recommandé la présidente de la Commission de l’UA.

En sa qualité de Président du Bureau mondial de la Coordination du Groupe des Pays les Moins Avancés (PMA) le président, Boni Yayi a saisi l’occasion de cette assemblée plénière pour rendre un vibrant hommage à la mémoire des victimes du crash des avions (Malaysia Air line et Algerian Air Line).

Analysant le contenu du Programme d’Action d’Istanbul  (PAI) le chef de l’Etat béninois estime que ce programme est en effet le principal moteur de la politique de transformation des PMA.

« Nos pays doivent aussi se convaincre que leur développement passe par un partenariat de type nouveau. D’abord en leur sein, les PMA doivent faire preuve d’innovation pour mutualiser leurs efforts et leurs ressources dans une perspective d’intégration économique sous régionale, régionale et continentale » a souligné Boni Yayi.

Ce programme s’est fixé pour objectif principal de surmonter les difficultés structurelles observées au sein des PMA, afin de leur permettre d’éliminer la pauvreté, d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement et d’offrir ainsi à la moitié des PMA, les conditions propices à la satisfaction des critères de reclassement en vue de quitter leur statut actuel à l’échéance 2020.

Aline ASSANKPON

 


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