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Bénin /Table ronde de Paris : Une moisson de plus de 12 Milliards de dollars US


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Du 17 au 19 juin 2014, le Bénin a organisé une table ronde pour le financement des infrastructures au  Bénin. Dans l’optique d’obtenir 2.000 milliards de Fcfa pour financer certains projets. Mais le Bénin a réussit l’exploit de mobiliser 6.000 milliards 47 millions de Fcfa. Le capital confiance, dont jouit le Bénin à l’international a payé. De l’avis général, cette table ronde de Paris a été un succès ; notamment la dernière session qui concerne la Diaspora : un signal qui annonce clairement que le Bénin a besoin de tous ses ressortissants. La table ronde a pris fin avec des promesses que le Gouvernement espère la concrétisation.

PH:DR- Boni Yayi à la recherche de financement pour accélérer la construction d’un certain nombre d’infrastructures routières

PH:DR- Boni Yayi à la recherche de financement pour accélérer la construction d’un certain nombre d’infrastructures routières

Trois jours durant, le Bénin a mis ses projets prioritaires sur la table pour discuter de leurs financements. Plusieurs échanges avec les bilatéraux, les multilatéraux, les investisseurs privés et la diaspora. Selon quelques spécialistes présents, le Bénin est le premier pays a intégré une session avec sa diaspora à l’occasion d’une table ronde. Une initiative innovante car il n’a pas échappé aux autorités béninoises que la contribution au développement de la diaspora africaine dépasse déjà l’aide publique apportée par les puissances étrangères. Que ce soient la BOAD, la BAD ou encore le PNUD, tous ont salué l’organisation de la table ronde en espérant que les intentions recueillies vont se concrétiser et que bientôt le Bénin amorcera des changements et des réformes compatibles au développement.

Le capital, confiance a  beaucoup joué en faveur du Bénin

De l’avis de l’un des experts participants à cette table ronde, le vote de confiance massif que venait d’avoir le Bénin, pèse très lourd : 12 milliards de dollars. C’est en moyenne annuel sur les cinq ans, soit 2 milliards 4 millions de dollars. Ça veut dire 240 milles dollars par capital.

« Si on met à échelle les contributions qu’on a entendu depuis le début de nos travaux, d’abord je dirai qu’en général, la moyenne des tables rondes, les contributions se situent entre 60 et 80 milliards, les Mathématiciens diront que les 240 milles dollars par capital, est un point avérant positif. Avec un multiplicateur de trois à quatre fois supérieur reçu par les autres pays » appréciera-t-il.

Quant au représentant résident de la BAD, la contribution béninoise est connue et celle des bailleurs de fonds  a été annoncée. « Nous avons effectivement, malheureusement, tendance à oublier la contribution de la diaspora et aujourd’hui, il est très clair que c’est une source importante de mobilisation de ressources. Nous savons compter sur toutes les volontés qui se sont exprimées pour  ramener les ressources dont le Bénin a besoin pour son développement.
Du côté de la Banque africaine de développement (BAD), évidemment, nous allons mettre en ordre, tous les instruments et les guichets que nous disposons. Jusqu’à présent, le Bénin a émargé sur le fonds de BAD grâce à la gestion très saine de l’économie ; il a pu dégager des marques de sécurité et a donc accès au Guichet de la BAD. Nous comptons mobiliser beaucoup de ressources pour propulser le développement du pays. Et nos perspectives sont très moyennes et nous serons aux côtés du Bénin pour aller très vite
 » a-t-il promit.

Le président Boni Yayi, s’est dit satisfait des résultats de cette table ronde. Pour le Chef de l’Etat, c’est un vote de confiance de la communauté internationale qu’il faudra bien sûr mériter. « Nous retournons au pays avec une espérance de 12.000 milliards de nos francs à injecter sous réserve de la mise en œuvre des réformes. En paraphrasant le DG/BAD, « Bientôt le Bénin sera le Hong Kong de l’Afrique de l’Ouest ». « Il s’agit d’un véritable plan  Plan marshall. Alors, nous ne devons pas décevoir. Pour la mise en œuvre de ces réformes, il nous faut un Béninois de type nouveau, parce que ceci nous conduit à un Bénin nouveau. Cela appelle de notre part des dispositions, une fois de retour à Cotonou. Nous aurons l’occasion de parler devant les institutions de la République, de rendre compte au peuple, en guise de l’obligation des redditions des comptes. Parce que nous ne serions pas seuls, il y aura d’autres sous réserve de leur qualité validée par la communauté internationale » a-t-il ajouté.

Le Bénin prend un nouveau départ et rêve d’être un Hub de Négoce et de services à  forte valeur ajoutée, cela dépendant des autorités béninoises de la mise en œuvre effective des programmes structurants 2014-2018.

La rédaction


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