Flash Infos:

OCDE : L’aide publique au développement a diminué de 2.7% en 2018


2 439 Vues
Ph: DR-: L’APD, la principale source de financement de l’aide au développement

Ph: DR-: L’APD, la principale source de financement de l’aide au développement

Selon l’es données 2018 des 30 pays membres du Comité d’aide au développement de l’OCDE (CAD), l’aide publique au développement (APD) a diminué de 2.7% par rapport à 2017. L’APD demeure cependant la principale source de financement de l’aide au développement ; particulièrement au Sahel et en Afrique de l’Ouest.

Selon le rapport publié par l’OCDE, en 2017, les 17 pays sahéliens et ouest-africains dont le Bénin, ont reçu 13,9 milliards de dollars US au titre de l’APD, soit 9.5 % du total de l’APD. De plus, l’APD représente une part importante des budgets des États et environ 70 % des financements extérieurs des pays les moins développés.

Le Mali, par exemple, a perçu 1.4 milliard de dollars US au titre de l’APD en 2017, ce qui représente plus de 40 % du budget total de l’État. L’APD varie significativement d’un pays à l’autre et d’une année à l’autre.

Ainsi, alors que le Bénin, la Gambie, le Niger, le Nigéria et le Togo ont bénéficié d’une forte augmentation de l’aide entre 2015 et 2017, celle-ci a clairement diminué pour le Libéria et la Sierra Leone. Le montant par habitant de l’APD pour ces deux pays reste cependant plus du double du montant régional moyen (35.9 dollars US par personne en 2017).

L’APD versée aux cinq pays du G5 Sahel a constamment augmenté au cours des trois dernières années. En moyenne, l’APD par habitant y est près de vingt dollars US plus élevé que la moyenne régionale. Si cela représente des ressources financières supplémentaires pour ces pays fragiles, cela les rend également fortement dépendants de l’aide financière extérieure. À cet égard, les données préliminaires agrégées de l’APD 2018 reflètent une tendance inquiétante. L’APD bilatérale consentie en faveur des pays les moins avancés a baissé de 3 % en termes réels, l’aide à l’Afrique de 4 % et l’aide humanitaire de 8 %. Source : OCDE)


Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'une étoile *

*

Revenir en haut de la page