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Ciné-Fora de sensibilisation dans le département de l’Atlantique : La Commune de Kpomassè apprécie la projection


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Le présidium à l’ouverture des travaux à Kpomassè (de gauche à droite) Mme Innocentia Guèdègbé, M. Franck Mèvo, M. Mounirou Tchacondoh et Mme Sidikatou Adamon Houédété

Le présidium à l’ouverture des travaux à Kpomassè (de gauche à droite) Mme Innocentia Guèdègbé, M. Franck Mèvo, M. Mounirou Tchacondoh et Mme Sidikatou Adamon Houédété

En collaboration avec la Konrad Adenauer Stiftung (KAS), l’Association pour la Promotion de la Femme en milieu rural (APFEM) a organisé ce mardi 18 Décembre 2018 à Kpomassè une journée de sensibilisation sur le thème, « L’accès des femmes à la terre et les dispositions juridiques au Bénin ».  « Et pourquoi pas les femmes ? », c’est une projection de film sur les droits successoraux de la femme. L’objectif de cette activité prévue pour quatre communes du département de l’Atlantique (Kpomassè, Zè, Tori-Bossito et Ouidah) est de faire en sorte que les femmes en milieu rural puissent avoir un accès équitable et sûr aux terres et un droit d’usage des terres.

(Aline ASSANKPON)

Massivement sorties, les femmes de Kpomassè apprécient le ciné-fora de sensibilisation sur le droit d'accès des femmes en milieu rural

Massivement sorties, les femmes de Kpomassè apprécient le ciné-fora de sensibilisation sur le droit d’accès des femmes en milieu rural

Si l’agriculture est l’activité économique  la plus dominante au Bénin, où la femme se trouve en amont et en aval de la production agricole, c’est-à-dire  à l’échelle de la production  et de la commercialisation en passant par la transformation ; il se révèle qu’elle n’a toujours pas un droit d’accès sécurisé et équitable à la terre et aux ressources naturelles.  Face à ce phénomène discriminatoire, comment le Bénin peut-il développer son agriculture sans un droit d’accès des femmes à la terre ?

« Les femmes sont engagées dans la production agricole ; nombreuses d’entre elles sont exploitées et de façon générale, elles éprouvent de difficultés pour sécuriser leur possession foncière. Sécuriser les possessions foncières des femmes, c’est augmenter le revenu de leurs diverses activités ; c’est assurer leur autonomie financière, c’est enfin leur permettre de participer à la formation du revenu local » souligne le Coordonnateur national du Projet EWOH2, Mounirou Tchacondoh.

Faciliter l’accès des femmes à la terre et aux ressources naturelles

Faciliter l’accès des femmes à la terre et aux ressources naturelles

L’objectif du Projet EWOH2 entendez, « Un seul monde sans faim » vise en effet à faciliter l’accès des femmes à la terre et aux ressources naturelles  afin qu’elles puissent être financièrement autonomes non seulement pour assurer l’éducation  de leurs enfants mais aussi et surtout la sécurité alimentaire de leur famille et par ricochet participer à l’augmentation du revenu de leur localité.

En remerciant la Konrad Adenauer Stiftung, qui inlassablement œuvre pour  l’applicabilité des nouvelles dispositions juridiques relatives à la possession foncière, le Secrétaire général de la Mairie de Kpomassè, Franck A. Mèvo expliquera aux participants, l’importance que revêt cette sensibilisation.

« Et pourquoi pas les femmes ? »

C’est le titre de la projection cinématographique qui sensibilise tous les acteurs à divers niveaux sur « l’accès des femmes à la terre et les dispositions juridiques au Bénin ». Parlant de dispositions juridiques qui favorisent les droits d’accès des femmes à la terre et à la vocation successorale, on peut retenir entre autres, trois  dispositions essentielles : la Constitution du 11 Décembre 1990 qui dans son article 26 prône  l’égalité de tous devant la loi ; le Code Foncier et domaine du 14 Août 2013 et modifié en 2017 – en lien avec le Code des Personnes et de la famille du 24 Août 2004 – à travers ses innovations,  met l’accent sur les précautions à prendre pour sécuriser le titre de propriété d’occupation en cas d’acquisition par voie d’achat, de location, d’emprunt, de donation et d’héritage.

 

La présidente de l’Association pour la Promotion de la Femme en milieu rural (APFEM –Femme-Solidarité-Développement), Mme Innocentia Guèdègbé et Mme Sidikatou Adamon Houédété ont tour à tour apporté des réponses  appropriées aux préoccupations des participants.

A l’instar de Kpomassè, les communes de Zè, de Tori-Bossito et de Ouidah accueilleront les jours à venir l’équipe de ciné-fora.


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