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UEMOA / L’intervention de la SABER dans les Projets Programmes en Energies renouvelables : M. Fortuney Koudjowou apprécie….


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Ph: DR-: M. Fortuney Koudjowou, Ingénieur en charge de projets à la SABER

Ph: DR-: M. Fortuney Koudjowou, Ingénieur en charge de projets à la SABER

M. Fortuney Koudjowou, Ingénieur en charge de projets à la SABER (Société Africaine des Biocarburants et des Energies renouvelables) parle ici des programmes et projets réalisés par son institution au Bénin avec l’appui financier de l’UEMOA.

(Propos recueillis par : Aline ASSANKPON)

L-integration.com : M. Koudjowou, parlez-nous un peu de SABER

Fortuney Koudjowou : La SABER est une institution internationale formée d’Etat membres de la sous-région avec des institutions financières. Basée à Lomé (Togo), nous intervenons dans la promotion et l’exécution des projets dans les énergies renouvelables. Dans le cadre de l’Uemoa, nous avons réalisé environ 5 grands projets pour le compte de la Maîtrise d’ouvrage délégué pour l’Uemoa.

En tant que Maîtrise d’ouvrages délégués de l’Uemoa, vous avez présenté un certain nombre de projets déjà exécutés et en cours d’exécution au Bénin. Parlez-nous de ces projets phares.

Aujourd’hui, nous avons déjà réalisé trois grands programmes et projets  et deux projets sont en cours d’exécution. Parmi les trois grands programmes, nous avons un programme dénommé PRODER (Programme régional de développement des Energies renouvelables et de l’Efficacité énergétique). C’est un programme financé par la Commission de l’Uemoa et qui couvre des types de technologies en énergies surtout solaires, dont nous citons les mini-centrales. Nous en avons déjà réalisé six (06) à Kpokissa, au Kéo, Kabo, Tandou, Tora, Kérou, Kpétinga  et nous avons réalisé environ 656 lampadaires solaires et 1164 kits solaires et aussi fournit des lampes à basse consommation dans l’éclairage publique. Ces réalisations concernent le PRODER volet 1. Le volet 2 du PRODER est en cours de réalisation, le Gouvernement béninois n’a pas encore décidé le choix de type de technologie ; peut-être qu’il va opter pour les mini-centrales ou les adductions d’eau potable alimentées par le système solaire.

Nous avons également réalisé un programme dénommé PRE (Programme régional d’Economie d’Energie) qui consiste à remplacer les lampes énergivores par les lampes à basse consommation pour réduire la facture énergétique dans les établissements administratifs publiques surtout. Ce programme a vraiment permis de réduire la facture énergétique de ces structures. Un troisième programme consiste toujours à remplacer les lampes énergivores par les lampes à basse consommation.

Nous avons également un programme ambitieux pour apporter la sécurité alimentaire ; il s’agit du projet MICROSOL Uemoa, une plateforme agricole dont la source d’énergie est le solaire. Cette énergie est subdivisée en deux catégories, il y a les photovoltaïques pour tout ce qui est éclairage et des sources thermique pour produire de l’eau chaude pour l’étuvage de riz et la conservation du poisson à travers la pisciculture des alevins et beaucoup d’autres activités génératrices de revenus seront menées autour de ce projet. Ceci pour améliorer la productivité agricole en milieu rural. Il faut dire que de ces cinq grands projets, le Bénin a vraiment tiré profit dans la réalisation de ces programmes. C’est un projet salutaire dont l’exécution est imminente. Les contenaires sont déjà là ; les entreprises sont en sélection, pour la réalisation des applications sur le terrain.

Comment se déroule la phase du contrôle, suivi et évaluation de ces infrastructures.

Cette préoccupation tient vraiment à cœur à l’Uemoa. C’est la question concernant la pérennisation  qui est la toute première recommandation de l’Uemoa à la SABER et en retour, nous aussi, dans l’élaboration de nos projets, nous mettons des mécanismes et programmes pour pérenniser ces projets. Nous travaillons en étroite collaboration avec les ministères de tutelle (ministère en charge de l’Energie et ministère en charge de l’Eau). Une fois que les travaux sont réalisés et réceptionnés, nous faisons une rétroception à l’Etat et cela devient la propriété de l’Etat.

En ce moment-là, nous faisons le suivi avec le ministère de tutelle. Rien n’est laissé à mi-chemin parce que les projets sont conçus dès fois sur un minimum de 20 ans. Donc sans mécanisme de Suivi-utilisation la durée ne peut être atteinte. C’est pourquoi nous veillons à ce que les équipements soient entretenus, maintenus et ceci en collaboration avec le ministre de tutelle.

Vos impressions sur ces journées d’informations à l’intention des journalistes ?

Je remercie l’Uemoa qui réalise tant de projets ; elle n’est pas seulement économique comme sa définition, mais elle agit au niveau des couches sociales. Cette rencontre  va beaucoup apporter aux journalistes sur  les réalisations de l’Uemoa méconnues par les populations. C’est une occasion pour tous les grands projets financés par l’Uemoa au Bénin.


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