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Côte-d’Ivoire Ouattara appelle les partisans de Gbagbo à rejoindre le processus de réconciliation


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Ph:DR - Alassane D. Ouattara, président de la Côte-d'Ivoire

Ph:DR – Alassane D. Ouattara, président de la Côte-d’Ivoire

Le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé lundi le Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo) à rentrer dans le processus de réconciliation nationale en demandant « pardon » aux victimes de la crise post- électorale de 2010-2011. « Je voudrais une fois de plus lancer un appel et inviter nos frères, nos amis du Front populaire ivoirien

à entrer dans le processus de paix », a lancé Alassane Ouattara lors d’un meeting à Korhogo, dernière étape d’une « visite d’Etat » de six jours dans la région Nord du pays.

 

« Aucun fils de Côte d’Ivoire ne doit être exclu de ce vaste mouvement de rassemblement pour le développement », a poursuivi Alassane Ouattara qui invite les partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo à prendre « le train de la paix ». « Le train de la paix a pris de la vitesse, c’est un train qui va à vive allures, et je souhaite que tout le monde soit à bord, nous ne voulons plus d’exclusion en Côte d’Ivoire », a-t-il martelé.

 

Pour M. Ouattara, « il faut que le FPI, parti courageux avec le multipartisme, qui a eu la force de contester le parti unique ait la force de demander pardon aux victimes aux parents des victimes » de la crise post-électorale qui a fait au moins 3 000 morts dans le pays.

 

« Ceci est indispensable et cela permettra aux victimes de faire le deuil de la triste crise postélectorale », a-t-il estimé. Selon Alassane Ouattara ce geste des dirigeants du FPI contribuerait à décrisper l’atmosphère politique ivoirienne. « Le pardon grandi, je sais que les Ivoiriens sont prêts à tourner la page et ils attendent ce geste d’humilité de la part du FPI », a-t-il encore dit. « Je demande ce geste fort au FPI, la repentance pour le pardon », a conclu Alassane Ouattara appelant à l’édification d’une « nation moderne » basée sur « l’amour, la tolérance et l’union, facteurs clés de construction d’une grande Côte d’Ivoire ».

 

Le gouvernement ivoirien qui a tenté de renouer fin juin le dialogue avec le parti de Laurent Gbagbo bute sur le refus du principal parti d’opposition. Le FPI réclame la libération du leader de sa jeunesse, récemment arrêté et écroué à la prison civile d’Abidjan, et la mise en place d’un médiateur pour superviser les discussions avec le gouvernement. (Xinhua)


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