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Lancement de l’édition 2017 du Rapport sur l’état de l’agriculture en Afrique / Kanayo Nwanze : « Nous savons ce qu’il faut faire. Nous savons ce qui marche et nous savons ce qui ne marche pas »


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« Nous savons ce qu’il faut faire. Nous savons ce qui marche et nous savons ce qui ne marche pas. Pendant des décennies, les agriculteurs n’ont pas reçu grand-chose à part des promesses. Cela doit changer ». C’est le principal message qu’a tenu à faire passer Kanayo Nwanze, ancien président du Fonds international pour le Développement de l’Agriculture en Afrique (FIDA), lors du lancement de l’édition 2017 du Rapport sur l’état de l’agriculture en Afrique (AASR), élaboré par l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA). 

Ph: DR-: M. Kanayo Nwanze, ancien président du FIDA

Ph: DR-: M. Kanayo Nwanze, ancien président du FIDA

S’il ne cache pas son impatience face au statu quo des gouvernements africains, le dirigeant rappelle qu’aucune région du monde ne s’est développée sans réaliser une transformation de son agriculture.

Fustigeant pour sa part, l’inaction des gouvernements face à ce qui est répété à l’envie depuis plusieurs années, Peter Hazell, chercheur indépendant et conseiller technique pour l’élaboration de l’AASR, a indiqué qu’un enjeu majeur de cette évolution réside dans la capacité d’intégrer les quelques 41 millions de petits agriculteurs (superficie de moins de 2 hectares) dans les chaînes agricoles à forte valeur ajoutée.

Pour Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, la prochaine étape consiste à identifier les principaux obstacles qui entravent la mise en œuvre d’actions concrètes pour matérialiser les différents engagements des gouvernements africains. (Agence Ecofin)


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