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NEPAD / La nutrition en Afrique – Edition 2017 : Une initiative pour booster l’Agriculture et le chômage des jeunes.


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Un indicateur des points chauds du continent, notamment : la faim, la malnutrition et la sécurité alimentaire.

Un indicateur des points chauds du continent, notamment : la faim, la malnutrition et la sécurité alimentaire.

 

Les Chefs d’Etats et de Gouvernements africains sont engagés pour atteindre les objectifs contenus dans la Déclaration de Malabo de 2014, qui reconnait que l’agriculture et la sécurité alimentaire sont des déterminants clés de la nutrition et nécessitent des réponses coordonnées et exhaustives de la part d’autres secteurs, comme la santé, l’éducation, le travail, la protection sociale, ainsi qu’une collaboration concertée avec de multiples parties prenantes.

S’il est bien connu que l’Afrique abrite la moitié des terres arables disponibles dans le monde, le continent souffre encore de la faim de manière disproportionnée et de maladies liées à la faim telles que retard de croissance ou malnutrition.

En marge du 13ème Comprehensive Africa Agriculture Development Programme Partnership Platform (CAADP PP) à Kampala, Ouganda, l’Agence du NEPAD a publié la première édition de la carte de la nutrition en Afrique. Cette carte est en effet, un indicateur des points chauds du continent en ce qui concerne la faim, la malnutrition et la sécurité alimentaire.

 « La carte de la nutrition du NEPAD offre un aperçu du contexte de la nutrition en Afrique à la fin 2016. Trop de personnes souffrent encore de la faim en Afrique. La faim dérive de la pauvreté, mais cette carte présente aussi les fenêtres d’opportunités pour les dirigeants africains afin qu’ils prennent conscience de l’immense potentiel agricole du continent pour assurer la production de nourriture » a déclaré Kefilwe Moalosi, Directeur du Programme de Nutrition pour l’Agence du Nepad.

L’Afrique importe encore 50 milliards de dollars de nourriture chaque année bien que l’Agriculture et la chaine de valeur associée au secteur pourrait fournir à la fois des emplois à sa jeunesse et une sécurité alimentaire à ses citoyens. Le CAADP entendu, Programme Détaillé du Développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA) a été adopté par les dirigeants du continent en tant que cadre visant à relever ces défis ainsi que d’autres, afin de mettre en place les réformes nécessaires et d’accélérer la révolution verte dont l’Afrique a besoin.

Situation du Bénin selon les notes sur la carte

Très détaillée, cette carte met en exergue l’évaluation et l’augmentation de la prévalence, moins couverte, de la maladie de pays riches sur le continent comme l’obésité et le diabète. Au Bénin, le niveau des importations de nourriture est en dessous du seuil 20%  soit 41,3 % en 2016.

23,9% sont affectés à la disponibilité des terres arables ; il s’agit des « terres affectées à des cultures tempo­raires (les zones de polyculture ne sont comptées qu’une fois), prairies temporaires à faucher ou à pâturer, cultures maraîchères et jardins potagers, et jachères tempo­raires (moins de cinq ans). Les terres abandonnées du fait de la culture itinérante n’entrent pas dans cette catégorie. Les données correspondant à «Terres arables» ne sont pas censées inclure les surfaces potentiellement cultivables » précise le rapport.

Le nombre de personnes sous-alimentées est de 0,8% ; la prévalence de l’obésité chez l’adulte est de 9,3% ; la prévalence du diabète chez adulte est de 9% et la prévalence du retard de croissance est de 34 %.

L’Agence du NEPAD en question…

L’Agence du NEPAD est en effet, l’agence de mise en œuvre de l’Union africaine qui facilite et coordonne le développement de programmes et projets au niveau du continent. Il mobilise des ressources et engage la communauté mondiale, les communautés économiques et régionales et les pays dans la réalisation des projets et programmes prioritaires. Les secteurs de travail de l’Agence du Nepad sont : le Développement du capital humain (compétences, jeunesse, emploi et autonomisation des femmes) ; Industrialisation, sciences, technologie et innovation ; Intégration régionale, infrastructures (énergie, eau, Tic, transport), commerce et Gouvernance des ressources naturelles et sécurité alimentaire.

Aline ASSANKPON


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