Dans ses analyses, le Ministre des Finances Romuald Wadagni, constate qu’à la phase actuelle de l’économie mondiale, l’argent n’a jamais été aussi moins cher. Quand on observe certaines bourses, les taux d’intérêt sont négatifs. Alors que dans la région ouest-africaine, l’argent n’a jamais coûté aussi cher.
« Bien sûr, on sait les raisons qui justifient cet état de chose. Mais il y a lieu de réfléchir, de se mettre ensemble pour participer aux bonnes pratiques et d’agir afin d’essayer de rectifier ce point ».
«Nous ne pouvons jamais avoir de solutions de financement cohérentes qui ne mettent pas en péril notre économie, qui ne nous rend pas incapables de soutenir nos engagements dans les délais ; si nous ne réglons pas cette question d’incohérence totale qui existe dans notre région sur le financement de développement surtout sur les taux d’intérêt » avise le ministre Wadagni.
Puisqu’il rappelle qu’aujourd’hui il est quasiment impossible de trouver l’argent à moins de 5% dans notre région au moment où, au niveau international l’argent est à taux négatif. Il suffit de revoir l’élan avec lequel les institutions internationales sont allées au secours de certaines institutions financières et de certains pays après la crise de 2008 pour s’en convaincre. C’est la preuve que, « quand on veut trouver de l’argent dans de très bonnes conditions pour redresser les économies et lancer le développement, on peut le faire ». (A.A.)