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Défi de formation d’une nouvelle génération de cadres : L’Etat, l’université et l’étudiant sont tous responsables


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Les travaux de la 4ème Semaine du monde professionnelle (Semop) ont démarré, mardi dernier, par la cérémonie d’ouverture solennelle ponctuée d’une communication et d’une conférence inaugurale. Dejà, les premiers échanges ont permis de toucher les leviers sur lesquels il convient de se focaliser pour que l’enseignement supérieur joue véritablement sa partition pour le développement du Bénin.

Sonagnon ADAM

Ph/DR-: Dr Valentin Agon, Pdg de Api-Bénin

Ph/DR-: Dr Valentin Agon, Pdg de Api-Bénin

Dans une brève communication sur la question de « la responsabilité », le Dr Valentin Agon, Pdg de Api-Bénin a situé le rôle de chaque acteur pour que la formation académique devienne un levier du développement. Il a établi une chronologie qui met au premier chef, l’Etat puis le corps enseignant et l’étudiant en dernier lieu. « L’étudiant est une graine, le père même de l’arbre » a caricaturé Valentin Agon. Cette graine a besoin d’une terre, d’un arroseur et d’un climat favorable pour éclore son potentiel afin de devenir entrepreneur a-t-il poursuivi. Pour que ce challenge soit gagné, l’université doit développer en lui le goût de la curiosité, la capacité à créer et à entreprendre. Mais pour fournir ces trois modules, l’université a besoin de l’appui de l’Etat. « En réalité, l’université est le cœur, le laboratoire d’un pays » a insisté le communicateur. Donc l’Etat, principal consommateur des ressources humaines, devait y investir massivement à la hauteur de ses options pour le développement. Quant à l’étudiant, troisième maillon du système, il doit fouiner à tout instant, interroger son entourage et prendre le risque d’initier et d’échouer, sachant que seule l’entreprise constitue l’école de formation des entrepreneurs. Valentin Agon recommande alors : « il faut oser, il faut démarrer ; fermer les yeux et sauter ».

La conférence inaugurale s’est déroulée sous forme de panel sous la coordination du professeur Euloge Ogouwalé. Les échanges ont porté sur le thème « Modernisation des systèmes d’enseignement axés sur le développement des compétences pour l’emploi et de la capacité d’entreprendre ». Les intervenants sont revenus sur la nécessité de créer des conditions favorables notamment par la mise à disposition des moyens matériels et didactiques. La parole a aussi été accordée à certains étudiants pour partager leurs expériences de jeunes entrepreneurs et les difficultés qui jonchent le chemin. D’autres ont soulevé des attentes pour être opérationnels juste  au terme de leur formation. Tous ont mis l’accent sur le besoin d’accompagnement et de ressources.


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