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Bénin : Le gouvernement veut agir sur la fiscalité pour réduire la vente des produits pétroliers de la contrebande


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La lutte contre la vente des produits pétroliers de la contrebande appelés « Kpayo » sur les abords des routes et des axes routiers des villes et campagnes du pays est un casse-tête pour tous les gouvernements qui se sont succédé jusque-là depuis les années 90. Si ce commerce informel crée un manque à gagner massif à l’Etat, il comporte d’énormes risques d’incendies et de maladies pour les vendeurs et la population.  Que faire alors pour arrêter la saignée ? L’actuel gouvernement veut agir sur la fiscalité et d’autres mesures structurelles.

Ph/DR-: Le gouvernement entend privilégier ce partenariat avec le secteur privé et intervenir là où ce dernier ne peut investir.

Ph/DR-: Le gouvernement entend privilégier ce partenariat avec le secteur privé et intervenir là où ce dernier ne peut investir.

En effet, le ministre de l’Economie et des Finances évoquant la situation sur le marché pétrolier, suggère la taxation sur les produits pétroliers. A une conférence de presse, les médias ont voulu savoir si l’Etat décide de prélever des taxes sur les produits pétroliers de la contrebande, ne sera-t-il pas tenté à l’avenir de faire de même sur les faux médicaments vendus dans les rues ?

A cette préoccupation, le ministre d’Etat, du Plan apporte quelques clarifications. Selon lui, l’objectif du gouvernement est de rapprocher le prix sur le marché informel de l’essence de la contrebande appelé kpayo et le prix dans les stations services. Il s’agit de faire en sorte que les prix soient suffisamment proches pour que les consommateurs ne soient pas attirés vers le kpayo.

Un processus qui va s’opérer de deux manières : D’abord, l’Etat va essayer de réduire la fiscalité au niveau de la pompe. En utilisant la fiscalité pour réduire les prix à la pompe, il y aura une possibilité pour qu’à un moment ou un autre, les prix soient suffisamment proches pour que le consommateur aille à la pompe. Cependant, à la date d’aujourd’hui, il n’existe pas de stations services assez suffisantes pour approvisionner toute la population sur toute l’étendue du territoire national.

Face à cette situation, le gouvernement vient d’entamer des discussions avec les opérateurs du secteur privé sur les mesures structurelles à prendre afin que ces derniers puissent prendre le relais. Car en réalité, il ne s’agit pas pour le gouvernement d’investir à la place du secteur privé mais de l’organiser avec eux afin d’agir sur l’informel. Le gouvernement entend privilégier ce partenariat avec le secteur privé et intervenir là où ce dernier ne peut investir.

La rédaction


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