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Assemblée générale ordinaire du Conseil national du Patronat du Bénin (CNP-Bénin) : Le Patronat appelle le gouvernement à apurer les créances intérieures


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Réunis au Bénin Marina Hôtel de Cotonou ce jeudi 16 juin 2016, les chefs d’Entreprises du secteur privé ont examiné et adopté les documents de Gestion 2015 de leur organisation. Bilan peu satisfaisant, c’est ainsi que le Conseil national du Patronat du Bénin (CNP-Bénin) a apprécié le niveau d’exécution des activités au titre de l’année 2015.

Ph: DR-: Régis Facia, Vice-président du CNP-Bénin

Ph: DR-: Régis Facia, Vice-président du CNP-Bénin

L’ordre du jour de cette assemblée générale ordinaire se décline entre autres points, sur le bilan l’exécution des activités prévues pour l’année 2015 ; l’examen des dossiers en cours et l’adoption des documents de Gestion 2015 et la validation du plan d’orientation stratégique 2017-2021.

« Votre institution en 2015 a essayé dans la mesure du possible de se rendre visible tout au long de l’année par rapport à tout ce qui concerne la fiscalité ; elle a été le précurseur d’un certain nombre de mesures qui ont été adoptées, notamment la mesure incitative par rapport à la création de nouveaux emplois. Globalement ce qu’on peut retenir, beaucoup de propositions d’activités mais le niveau de réalisation est relativement faible » a déclaré Mme Colette Djidjoho.

Cette contre-performance est en grande partie imputable à la rareté de ressources financières et ceci parce que certains membres ayant du mal à payer leurs cotisations. Pour le président du CNP-Bénin, le Patronat béninois doit désormais agir efficacement pour le développement économique du Bénin.

«Tous les regards sont actuellement tournés vers nous, chefs d’entreprises pour améliorer les conditions de vie et de travail de nos populations. Qu’il vous souvienne que dans un passé récent, nous avons œuvré ensemble pour l’amélioration du climat des affaires dans notre pays. Mais nous n’avons pas toujours été compris. Le moment est donc venu pour qu’ensemble nous puissions bâtir un Bénin économiquement fort » a souligné Sébastien Germain Ajavon, président du CNP-Bénin.

Cette session du CNP a également permis à l’assemblée générale de valider son projet de plan d’orientation stratégique 2017-2021. « Nous avons l’intention d’exécuter le cahier de charges qui va régir les différentes actions, pour faire en sorte que le secteur privé, soit vraiment le secteur créateur de richesses et d’emplois » s’est engagé le Vice-président du CNP-Bénin, Régis Facia.

Le CNP-Bénin compte à ce jour, près de 500 Chefs d’entreprises. Ces derniers espèrent un apurement dans un bref délai de la dette intérieure par l’Etat pour la viabilité de leurs entreprises.

 Le Vice-président du CNP-Bénin, M. Régis Facia se prononce ici sur le climat des affaires au Bénin : Le patronat réclame une augmentation de leur subvention

« De par le passé, nous avons connu un climat des affaires relativement difficile, je dirai même que les membres du Patronat étaient « perçus » comme des personnes qui sont dans une certaine opposition. Le fait d’être contre un certain nombre de dispositions gouvernementales était perçu de façon tout à fait négative.

Aujourd’hui, il est passé derrière nous, nous sommes dans une situation où nous voulons aller de l’avant. On veut jouer notre rôle de chefs d’entreprises, de créateurs de richesses et d’emplois. Eh bien, c’est à cela que nous allons atteler en 2016.

Aujourd’hui, par un concours de circonstance heureux, il se fait que celui qui nous dirige est un chef d’entreprise. Donc il y a conscience de l’importance du règlement de la dette intérieure. Donc, je pense que c’est un premier signal à avancer les choses. Dans tous les cas, nous allons continuer à nous battre et à accompagner les collègues-chefs d’entreprises pour que l’ensemble des créances intérieures soit véritablement apuré.

Lorsqu’on prend les syndicats du Bénin, ils ont une subvention d’environ 300 voire à 400 millions de Fcfa ; pendant que le Patronat a une subvention de 15 millions de Fcfa. Il s’agit là d’une injustice criarde, que nous espérons pouvoir corriger.

Vous savez, l’informel est une véritable plaie pour notre économie. Même si des actions doivent être menées, elles ne peuvent qu’être menées avec le pouvoir public ; parce que c’est une situation extrêmement difficile. Et seul, le Patronat ne pourra jamais le réaliser. Il faut qu’on le fasse de commun accords  aussi bien avec les syndicats, les employeurs et le pouvoir public ».

Transcription : la rédaction


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