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Bénin/ Présidentielle 2016/ Prof Placide Clédjo : « L’Université est déchaînée, nous voulons montrer que nous pouvons le faire et on a commencé »


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L-Integration: Vous venez d’inaugurer le second siège de la CDR (section Allada) pour la campagne du Candidat Lionel Zinsou ; pourquoi avoir attendu ce jour pour le faire, n’êtes-vous pas en retard ?

Ph/Dr: Prof Placide Clédjo : « La coalition a un programme, c’est pourquoi nous avons nommé des Universitaires au village »

Ph/Dr: Prof Placide Clédjo : « La coalition a un programme, c’est pourquoi nous avons nommé des Universitaires au village »

Prof Placide Clédjo : Non ! Nous ne sommes pas en retard. Nous faisons les élections, il y a très longtemps. C’est une stratégie. Nous avons voulu laisser les gens partager d’abord l’argent avant d’aller sur le terrain de façon concrète. Le siège que nous venons d’inaugurer est celui de la Coalition de la République qui soutient Lionel Zinsou. Ce siège ne gêne pas celui installé au niveau de la mairie qui coiffe la 5ème circonscription et géré par l’Honorable Houngnibo. Ce nouveau siège vient en appui au siège de la mairie. Le matériel des élections peut-être disponible ici tout comme au siège de la mairie. C’est des actions complémentaires. Il n’y a rien d’antagoniste en cela.

C’est surtout pour montrer que la coalition a un programme que nous avons nommé des Universitaires au village. C’est dans cette dynamique que nous sommes arrivés pour appliquer le programme identifié au niveau du MUDEB qui est affilié à la CDR. Ce qui justifie la présence des Universitaires ici.

Quel est alors, le programme qui sera développé ici pour les campagnes et qu’est-ce qui est prévu pour la période post-campagne ?

Justement, nous avons adopté une méthode scientifique, très organisée. Nous allons travailler avec les groupes directement. C’est pourquoi nous n’avons pas voulu avoir le grand monde mais, ceux qui veulent concrètement travailler avec nous de manière efficace pour qu’après les élections on ait des résultats probants. Le nombre de gens qui nous fréquentent, on sait qu’effectivement, ceux-là vont voter pour nous parce qu’il y a trop de promenade. Les gens vont chez beaucoup de candidats.

Maintenant, on a réorganisé et pendant une semaine, de façon rationnelle, on va identifier ceux qui veulent effectivement travailler pour Zinsou et maintenant aller convaincre les autres. Je l’ai dit tantôt : On ne peut plus compter sur le coton pour faire développer le Bénin. C’est une illusion totale, lorsqu’on met ses espoirs sur le coton, sur des produits qui vont nous rendre malade. Et c’est très grave que nous continuons – encore  au 21ème siècle – à croire à ces choses-là.

Le Bénin a évolué et l’Université aujourd’hui veut participer à la gestion du pouvoir. Nous voulons vraiment montrer qu’on a changé de paradigme. Ce n’est plus comme avant. L’Universitaire va montrer avec la recherche, ce qu’on peut faire pour faire développer le pays. Nous étudions les différentes sortes de développement qui existent ; par exemple le développement durable, c’est nous qui maîtrisons comment le faire. Celui qui est au pouvoir doit prendre appui sur l’Université. Vous allez voir que le problème de délestage, ce serait l’Université qui va le gérer désormais ; ce ne serait plus comme avant.

Moi, j’ai eu à faire une émission avec Lionel Zinsou, on a parlé des énergies renouvelables. Tout le monde va vers ça maintenant. Quel programme de société avez-vous vu qui parle d’énergies renouvelables ? Alors que tous veulent régler les problèmes d’énergie. C’est vraiment malheureux pour nous si on continue comme ça. L’Université est déchaînée, nous voulons montrer que nous pouvons le faire et on a commencé.

Ce nouveau siège sera ouvert aux jeunes comme un Cyber-centre après les élections. Comment ne pas croire que c’est électoraliste ?

En effet, le centre est installé avant le siège. Vous avez vu à l’intérieur qu’il y a des installations et des fils partout. C’était un programme pour aider les collégiens à faire des recherches et échanger avec le monde extérieur. Sinon, c’est très grave ! Il y en a qui termine ici – du CI en terminale – et mette pied à Cotonou difficilement. Donc ils vont échanger avec le monde et voir ce qu’est la recherche aujourd’hui.

Je vous donne un exemple : actuellement, on a perdu 10 mètres de côtes en une semaine après avoir fait les épis pour la protection des côtes. En 2015, on a perdu 40 mètres ; or c’était en moyenne 15 mètres et on est allé à 40 mètres. Pourquoi ? Parce que sur l’ensemble de la côte, on a pris des solutions de façon partielle, on est intervenue uniquement dans la zone qui est érodée. Désormais, c’est à nous d’intervenir pour dire : Attention, si vous posez cet acte, ça va entraîner autre impact. Donc nous sommes là pour corriger. Et il est informé que nous allons participer à la gestion du pays. (Propos recueillis : A.A.)


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