
PH:DR: M. Claver Gatete, Secrétaire général adjoint des Nations Unies
Lors de la réunion du Groupe consultatif africain avec la Directrice générale du FMI, Mme Kristalina, M. Claver Gatete, Secrétaire général adjoint des Nations Unies préconise «Trois priorités clés ont émergé pour guider l’Afrique vers la résilience, l’inclusion et la transformation. »
En effet, la réunion du printemps de la Banque mondiale et du FMI s’est tenue à un moment critique de profonde incertitude économique, sociale et géopolitique. Le continent africain est cependant confronté à de multiples défis qui sont complexes et étroitement liés. De la pénurie persistante de financements aux perturbations commerciales en passant par la vulnérabilité croissante à l’endettement, les économies africaines naviguent aujourd’hui dans des eaux troubles.
Remerciant Mme Kristalina et son équipe du FMI, pour les progrès réalisés conformément aux recommandations du Groupe de travail de haut niveau africain sur l’architecture financière mondiale, ayant pris note des réformes du Fonds pour la résilience et la durabilité, qui devrait jouer un rôle plus catalyseur pour attirer des financements supplémentaires, élargir son champ d’application à la préparation aux pandémies, renforcer la collaboration avec les BMD et rationaliser les mesures de réforme des programmes. M. Claver Gatete, le Secretaire général adjoint des Nations Unies, salue également le maintien de limites d’accès plus élevées aux ARG et les progrès réalisés dans la réforme de la politique des arriérés du FMI lors de la structuration de la dette.
« Cependant, il reste encore beaucoup à faire » a-t-il déclaré : «Trois priorités clés ont émergé pour guider l’Afrique vers la résilience, l’inclusion et la transformation. »
Primo, accélérer la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA). « Nous devons bâtir, dans tous les secteurs, des chaînes de valeur régionales compétitives, respectueuses du climat, numériques et inclusives, harmoniser les politiques industrielles et améliorer les infrastructures et la logistique ».
Deuxio, renforcer la mobilisation et l’utilisation efficace de nos propres ressources. « Nous devons améliorer la collecte des recettes fiscales grâce à la numérisation, élargir notre assiette fiscale et améliorer l’administration fiscale, lutter résolument contre les flux financiers illicites et les fuites de recettes, et développer nos marchés financiers nationaux ».
Tercio, poursuivre la réforme de l’architecture financière mondiale, garantir une représentation suffisante de l’Afrique dans le processus décisionnel et harmoniser nos positions communes au sein des principales plateformes mondiales, telles que le G20, la FfD4 et la Convention fiscale des Nations Unies. « Nous comptons sur votre engagement pour garantir des réformes significatives dans ces domaines, et la CEA reste votre partenaire engagé dans cette démarche ».
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