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CEA / Formulation d’une stratégie nationale de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) au Benin: « La Zlecaf pour  stimuler le commerce (…) et créer des emplois à la jeunesse africaine en pleine mutation… » a déclaré M. Savaltor NIYONZIMA


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ph:dr: Monsieur Salvator NYONZIMA COORDONNATEUR DU BUREAU DES NATIONS UNIES AU BENIN

Coordonnateur du Bureau des Nations Unies au Bénin, M. Savaltor NIYONZIMA revient ici sur les enjeux de la Zone de Libre-Echange Continentale africaine (ZLECAf) à l’ouverture officielle des travaux de consultation et de formulation de la stratégie nationale en vue de la ratification des instruments du Bénin pour accompagner sa marche vers l’intégration de la ZLECAf.

Aline ASSANKPON

« L’objectif ultime de la Zlecaf, est de créer un continent sans barrières tarifaires et non tarifaires qui peuvent stimuler le commerce et l’investissement interafricains ; accroître les entreprises locales ; galvaniser l’industrialisation ; créer des emplois à la jeunesse africaine en pleine mutation. Pour les hommes d’affaires et opérateurs économiques, vous pouvez imaginer qu’avec la Zlecaf, vous pouvez passer d’un pays à un autre du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, sans barrières » a déclaré M. Savaltor NIYONZIMA.

«Selon les simulations de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), la mise en œuvre de la Zlecaf devrait générer à l’horizon 2045, un accroissement des échanges intra-africains de 33,8% comparés à 20% en 2020. De 41,1% dans le secteur agro-alimentaire, 39,2% dans le secteur des services, 39% dans le secteur de l’industrie et 16,1% dans l’énergie » souligne-t-il en analysant le contexte régional.

«Dans l’espace Cedeao la mise en œuvre effective de la Zlecaf devrait générer plus de gain, 32% au niveau régional, notamment en termes d’échanges intra-africains de PIB et du bien-être et termes relatifs des exportations de la Cedeao vers l’Afrique, cela augmenterait plus dans les services, 30% suivis par l’industrie 20% ; l’agroalimentaire 23%, loin devant l’énergie et les mines, 11%. Les augmentations relatives aux exportations seraient particulièrement impressionnantes pour tous les Etats membres de la Cedeao allant de 30% pour le Ghana et 51% pour le Bénin. L’augmentation des exportations de l’industrie et l’agroalimentaire vers l’Afrique seraient également notable pour tous les pays membres avec des augmentations de 11% et 10% pour le grand voisin de l’Est, le Nigeria. Tous ces avantages si la Zlecaf est mise en application » ajoute NIYONZIMA.

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Alors pour réaliser tous ces gains escomptés, NIYONZIMA suggère qu’il faut une volonté politique ferme des dirigeants et un engagement résolu de tous les acteurs. Cette volonté politique doit être axée sur des données fiables et des analyses à la fois pointues et probantes.

En remerciant la CEA, le PNUD et le Ministère de l’Industrie et du Commerce et sa direction du Commerce extérieur pour son leadership dans le processus de la consultation et de la formulation de la stratégie nationale ZLECAf, M. Salvator NIYONZIMA déclare que ces assises constituent une opportunité importante de sensibilisation, d’information des acteurs du secteur privé, des PME qui représentent en Afrique, près de 88% des affaires du secteur privé et 60 % des emplois en Afrique.

«J’ose croire que le Bénin tirera le meilleur de l’Afrique de l’Ouest comme les pays de la Cedeao qui ont déjà bénéficié de l’appui de la CEA pour élaborer des stratégies nationales et sous régionales dans le cadre de la Zlecaf afin d’engager la mise en œuvre effective du Plan d’actions ».


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