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ATELIER SUR L’ETAT DE LA MISE EN ŒUVRE DE « L’EVALUATION DU PILIER DE L’UNION EUROPEENNE » POUR LA COMMISSION DE LA CEDEAO


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Ph: DR: Ouverture des travaux

La Commission de la CEDEAO a organisé un atelier de deux jours pour examiner l’état des actions de correction des insuffisances liées à l’évaluation du pilier de l’UE les 13 et 14 mars 2023 à Abuja, au Nigeria.

L’évaluation du pilier fait partie d’un processus plus large de réforme institutionnelle au sein de la Commission de la CEDEAO. Une entité ayant déposé une plainte relative au pilier est autorisée à utiliser ses procédures internes pour gérer directement les fonds de l’UE et d’autres bailleurs de fonds. Au cours d’une évaluation de simulation menée en 2021, la CEDEAO a été évaluée sur huit (8) des neuf (9) piliers de l’UE, réussissant quatre (4) et devant améliorer quatre (4) piliers. Les quatre piliers sur lesquels la Commission de la CEDEAO devait s’améliorer étaient a) le contrôle interne ; b) l’exclusion de l’accès au financement ; c) la publication d’informations sur les bénéficiaires ; et d) la protection des données à caractère personnel. Le plan d’action comprend également les insuffisances identifiées dans les piliers que la CEDEAO a réussi à surmonter dans les domaines de la comptabilité, de l’audit externe, des subventions et de la passation des marchés.

Une réunion des champions des piliers s’est tenue en décembre 2022, afin de définir et d’attribuer des tâches pour les actions de correction des insuffisances dans les quatre piliers qui nécessitaient des améliorations. Cet atelier visait donc à faire le point sur la mise en œuvre du plan d’action résultant du dernier atelier de décembre 2022 et à mettre à jour le plan d’action de décembre avec de nouvelles échéances.  Il a réuni les champions des piliers représentant les différents départements et directions de la CEDEAO impliqués dans cette évaluation.

Ph: Dr: Participants à l’atelier

Dans son mot d’ouverture, M. Chukwuka NWACHELI, Chef de Division par intérim des Subventions, au nom du Directeur du Reporting Financier et des Subventions, M. Ahmadou Oury BALDE, a remercié les participants pour leur disponibilité et a insisté sur l’importance du rôle de chaque participant pour l’atteinte des résultats escomptés de l’atelier. S’exprimant au nom de la GIZ, M. Franck-Emery Mongbe, a remercié la CEDEAO pour l’invitation, et a présenté le projet de rapport soumis par le consultant de la GIZ sur le pilier № 9 relatif à la protection des données.

« L’évaluation du pilier de l’UE est une étape essentielle dans la modernisation des opérations de la CEDEAO et dans la promotion de l’appropriation de l’aide au développement.

L’atelier s’est terminé par l’adoption d’un rapport comprenant les prochaines étapes.

A propos de la CEDEAO

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a été créée le 28 mai 1975 à Lagos, au Nigeria, suite à la signature du Traité instituant l’organisation par 15 Chefs d’État et de gouvernement ouest-afri- cains. La région de la CEDEAO s’étend sur une superficie de 5,2 millions de kilomètres carrés, et regroupe les États membres suivants : le Bénin, le Burkina Faso, le Cabo Verde, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, la Sierra Leone, le Sénégal et le Togo.

Considérée comme l’un des piliers de la Communauté économique africaine, la CEDEAO a été créée dans l’objectif de promouvoir la coopération et l’intégration, dans la perspective d’une union économique de l’Afrique de l’Ouest en vue d’élever le niveau de vie de ses peuples, de maintenir et d’accroitre la stabilité économique, de renforcer les relations entre les États membres et de contribuer au progrès et au développement du continent africain.

En 2007, le Secrétariat de la CEDEAO a été transformé en une Commission dirigée par un Président, assisté d’un Vice-président et de cinq Commissaires ; des technocrates expérimentés qui sont chargés d’assurer le leadership, dans le cadre de cette nouvelle orientation. Au titre du processus de réforme, la CEDEAO met en œuvre des pro- grammes d’importance critique et stratégique, qui visent à favoriser le renforcement de la cohésion et l’élimination progressive des obstacles à l’intégration effective de la sous-région. Ainsi, les 300 millions de citoyens de la Com- munauté pourront finalement s’approprier la nouvelle Vision – celle du passage d’une CEDEAO des Etats à une

« CEDEAO des Peuples : Paix et prospérité pour tous » à l’horizon 2050.


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