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Journée de la Terre / Sommet mondial des dirigeant sur le climat : Cinq dirigeants invités comme Champions du climat en Afrique


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Ph/DR: Journée de la terre pour stimuler l’action des principales économies du monde dans la lutte contre la crise climatique

Le premier rapport sur la relance face à la COVID-19, de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), « Construire l’avenir pour une relance verte en Afrique », sera amplifié lors du très attendu «Sommet des dirigeants sur le climat », dont la date coïncide avec la Journée de la Terre, qui est commémoré chaque année le 22 avril. Le thème de cette année pour la Journée de la Terre est « Restaurer la Terre ».

Le Président américain, Joe Biden, accueille « Sommet des dirigeants sur le climat » de haut vol qui vise à stimuler l’action des principales économies du monde dans la lutte contre la crise climatique. Cinq dirigeants africains figurent parmi les 40 chefs d’État et de gouvernement du monde qui participent au sommet. Parmi eux figurent le Président Felix Tshisekedi, de la République démocratique du Congo et l’actuel Président de l’Union africaine (UA), le Président Ali Bongo Ondimba du Gabon, le Président kényan, Uhuru Kenyatta, le Président Muhammadu Buhari, du Nigéria et le Président Cyril Ramaphosa, de l’Afrique du Sud. Les cinq pays africains sont largement considérés comme des «champions du climat » ayant fait preuve d’un leadership décisif et fort en matière de climat en menant leurs nations respectives dans l’adoption de voies innovantes et transformatrices vers des économies vertes.

Selon la Secrétaire exécutive de la CEA, Mme Vera Songwe, l’invitation aux cinq dirigeants africains est une affirmation de leur bilan en tant que champions des idéaux collectifs de l’action climatique panafricaine.

Jean Paul Adam, Directeur de la Division de la technologie, du changement climatique et de la gestion des ressources Naturelles (TCND), de la CEA, note que les six thèmes du « Sommet des dirigeants sur le climat» amplifient les piliers fondamentaux du rapport « Construire l’avenir pour une relance verte en Afrique », publié récemment par la CEA.

Les thèmes du Sommet des dirigeants comprennent la transition vers une nouvelle économie d’énergie propre ; le rôle des solutions fondées sur la nature pour atteindre le zéro net d’ici 2050 et l’adoption de technologies de transformation accessibles pour aider à réduire les émissions et stimuler l’adaptation au changement climatique. Les autres thèmes du Sommet dirigé par les États-Unis comprennent la mobilisation des financements du secteur public et privé pour aider les pays vulnérables à faire face au changement climatique et la création de nouvelles opportunités économiques et de nouvelles industries vertes pour l’avenir.

Le rapport très éclairant de la CEA intitulé, « Construire l’avenir pour une relance verte en Afrique », qui a été dévoilé lors du septième Forum régional africain pour le développement durable (FRADD7), amplifie et fait écho aux thèmes centraux du « Sommet des dirigeants sur le climat » en termes pratiques. Le rapport de relance post-pandémique est un appel vigoureux à la consolidation des mesures d’adaptation et d’atténuation au changement climatique, à la revitalisation des interventions de santé publique, à l’augmentation des efforts de conservation de la biodiversité et de gestion des écosystèmes tout en mettant l’accent sur la diversification économique, la réduction des inégalités et de la production de richesse.

Ce rapport sur la relance écologique va au-delà des effets sans précédent de la pandémie et exhorte l’Afrique à adopter des mesures plus audacieuses pour mieux construire l’avenir et en plus solide en adoptant un pacte africain sur une économie verte et bleue vigoureux qui accentue une croissance économique inclusive intensive, des voies de fiscalité vertes et bleues, des politiques écologiquement rationnelles et une trajectoire de développement à faible émission de carbone.

Selon M. Adam, les cinq pays invités au Sommet des dirigeants sur le climat accélèrent l’adoption de voies énergétiques plus vertes grâce à une adoption agressive des énergies renouvelables et à la conservation des tourbières qui agissent comme des puits de carbone. Il est prévu que l’Afrique utilise la plate-forme du sommet pour tirer parti des espaces verts et bleus du continent, qui contribuent énormément à la séquestration du carbone au niveau mondial pour générer de nouveaux flux financiers vers la conservation, l’adaptation au climat et l’atténuation de ses effets.

«La mobilisation de financements pour lutter contre le changement climatique, en particulier en matière d’adaptation, est plus urgente que jamais. Le plaidoyer africain pour s’assurer que les engagements précédents soient honorés sera essentiel», affirme M. Adam, ajoutant que l’opportunité se présente également pour développer des financements innovants.

«Les questions de dette sont un enjeu croissant dans le contexte de la pandémie où l’espace budgétaire pour tous les pays africains continue d’être limité », déclare le Directeur de la CEA, ajoutant que la CEA salue les récents commentaires de l’engagement du Fonds monétaire international (FMI) à développer des cadres pour la dette contre ceux pour l’adaptation au changement climatique.

Affirmant que les cinq dirigeants feront écho avec compétence à la voix de l’Afrique lors du sommet de cette semaine, M. Adam réitère que cela s’ajoutera aux plans de la CEA visant à consolider les objectifs d’émissions ambitieux du continent africain afin de renforcer sa position au Forum politique de haut niveau et à la COP26. «La CEA travaille également avec des partenaires pour développer davantage les opportunités de financement par le biais de mécanismes basés sur le marché, y compris par le biais d’obligations vertes ou bleues » déclare-t-il.

L’organisation réussie du FRADD7 et les plans élaborés pour la 9ème  édition de la Conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique (CCDA-IX), Cap-Vert, en août, visent tous à galvaniser la voix du continent et à créer une dynamique pour une action climatique plus forte en vue, de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26), en novembre 2021, à Glasgow.

Aline ASSANKPON


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