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Soutenance de thèse à l’Ecole doctorale pluridisciplinaire de l’UAC: Brice Hugues Serge MARIANO, Docteur en Sociologie du Développement avec Mention très honorable et les félicitations du jury


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Ph: DR-: Brice Hugues Serge MARIANO, Docteur en Sociologie du Développement

L’école doctorale pluridisciplinaire «Espaces, Cultures et Développement » de l’UAC a enregistré ce vendredi 23 octobre 2020, un nouveau Docteur : Brice Hugues Serge MARIANO.  «Fondements socio-anthropologiques de l’adaptation aux effets des mutations climatiques par les communautés paysannes du moyen Couffo (BENIN) », c’est le sujet qui a permis à l’impétrant de défendre ses travaux de recherches scientifiques devant un jury international au campus numérique de l’Université d’Abomey-Calavi.

Pour l’impétrant, le sujet traité dans sa thèse s’inscrit dans la grande problématique des enjeux du développement durable. Une durabilité qui évoque aujourd’hui les défis de la résilience et de l’adaptation des communautés paysannes face aux mutations sociales, économiques et surtout climatiques. L’adaptation elle-même, convoquant tout un ensemble de corpus de savoirs, de savoirs faire, de pratiques, d’attitudes comportementales, mieux un ensemble de logiques qui structurent les réponses des communautés paysannes face aux défis climatiques actuels.

Ces  travaux de recherche lui ont permis d’identifier les effets néfastes des phénomènes climatiques et leurs causes sur les communautés paysannes du Moyen-Couffo au Bénin (Espace de Développement Partagé, en cours de validation), composé des communes de Toviklin, Lalo et Klouékanmey.

L’impétrant a donc cherché à appréhender les perceptions des communautés paysannes sur les effets des changements climatiques et à faire le point des stratégies et des mesures d’adaptations endogènes mises en œuvre par celles-ci pour s’adapter aux effets néfastes de ce phénomène incertain, insaisissable et aléatoire que constitue les changements climatiques. A la base de plusieurs modèles d’analyse, l’impétrant a tenté de mieux cerner les imbrications entre les stratégies paysannes d’adaptation à la variabilité climatique et les mesures institutionnelles ou étatiques mises en place par les décideurs à travers des Projets.

Partant du constat sur le terrain, des pratiques endogènes pour contrer plus ou moins ces phénomènes. « Comment les communautés paysannes sont-elles parvenus à organiser en tenant compte de leurs pratiques endogènes, à élaborer des stratégies d’adaptation qui leur permettent bien entendu de faire face aux effets néfastes du changement climatique ?»

 En notant les perceptions et appréciations des paysans sur les changements climatiques du moins des variabilités climatiques. Il note qu’ils ont des pratiques endogènes qui leur permettent de s’adapter pour pouvoir donc résister d’une manière ou d’une autre, aux effets négatifs des changements climatiques. Entre autres ces pratiques endogènes, on peut noter : les faiseurs de pluie et l’animal appelé le Klan, qui en saison sèche attire la pluie.

De l’avis de l’impétrant, des réponses sont trouvées certes, mais le champ d’exploration est toujours ouvert parce que l’objectif, c’est de pouvoir prouver que les adaptations possibles issues des pratiques endogènes que les communautés utilisent, on peut les considérer comme des méthodes durables aux fins d’être implémenter par d’autres communautés ? «Il faut arriver à vérifier la durabilité des pratiques endogènes des adaptations que les communautés paysannes ont mise en place pour faire face aux effets des changements climatiques. Je pense que ça va être les autres pistes que nous allons explorer dans les prochains jours » conclut-il.

Les résultats de ces travaux de recherches ont été fortement appréciés par un jury international, composé de cinq membres et présidé par le Prof titulaire de l’Université d’Abomey-Calavi, Placide Clédjo. Au regard de la pertinence de ces travaux de recherches, le nouveau Docteur, Brice Hugues Serge MARIANO a obtenu une Mention très honorable avec les félicitations du jury.

Aline ASSANKPON

 


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