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Budget général de l’Etat, Gestion 2020 remanié : Romuald Wadagni a convaincu les Députés


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Ph: DR-: M. Romuald Wadagni, ministre de l’Economie et des Finances.

Transmis à l’Assemblée nationale pour examen et vote, le projet de loi de finances rectificatives pour la gestion 2020 vient d’être adopté le jeudi 15 octobre 2020. Cet ajustement du budget de l’Etat, gestion 2020 s’établit désormais en équilibre, en ressources et en charges, à 2167,099 milliards de FCFA contre 1986,910 milliards initialement prévus, soit une hausse de 9,1%. C’est la conséquence des effets économiques de la crise sanitaire générée par la pandémie de Covid-19, a justifié le ministre de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni devant les représentants du peuple.

L’exécution budgétaire pour la gestion 2020 est appelée à se dérouler dans une conjoncture économique en raison des impacts négatifs de la Covid-19 qui a secoué le monde cette année. A l’instar de tous les pays, plusieurs secteurs d’activité au Bénin ont été touchés. Pour contenir la pandémie et éviter sa propagation sur toute l’étendue du territoire national, le Gouvernement a dû prendre des mesures urgentes de riposte.  Ce qui a entraîné une crise de récession dans tous les secteurs d’activités économiques. Un appel à la solidarité nationale et internationale a été donc fait. «Dans ce contexte, le Budget général de l’Etat ne peut qu’être remanié afin de contenir la nouvelle donne ».

«Les effets économiques de la crise sanitaire générée par la pandémie de Covid-19 appellent un ajustement à la hausse de 9,1% du Budget de l’Etat, Gestion 2020 » a expliqué le ministre de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni lors de sa présentation des grandes orientations dudit Budget.

Selon le Gouvernement, le projet de loi de finances rectificative prend en compte les diverses contributions reçues des donateurs et des partenaires techniques et financiers (PTF) du Bénin dans le cadre de la mise en œuvre du plan de riposte nationale contre la pandémie. A cet effet, dans un scénario prudentiel, le Gouvernement a postulé un taux de croissance révisé du PIB de l’ordre de 2,3% à la fin de l’année 2020.

En effet, cette augmentation s’explique par la prise en compte au budget de l’Etat, des dépenses d’urgence sanitaire, des transferts monétaires en soutien aux citoyens, aux entreprises, aux artisans et aux ménages de même que par des mesures de facilitation d’accès au crédit, d’une part, et la mise aux normes des équipements et installations sanitaires, d’autre part  pour contrer les effets économiques de la crise sanitaire générée par la pandémie de Covid-19.

A la 5ème session extraordinaire de 2020 consacrée à l’examen et au vote du projet de loi de finances rectificatives, les parlementaires de la 8ème législature, convaincus des justifications apportées par le ministre des Finances, ont approuvé les grandes orientations retenues par le Gouvernement pour un Budget 2020 remanié de 2167,099 milliards de FCFA contre 1986,910 milliards initialement prévus ; soit un taux d’augmentation de 9,1% voire une hausse de 180,189 milliards de Fcfa.

C’est donc par une procédure d’urgence que les parlementaires, sous la houlette de leur président, Louis Gbèhounou Vlavonou, ont remanié le budget 2020 en raison de la pandémie du Coronavirus. « La président de la Commission des finances, Gérard Gbénonchi, s’est donc  pliée en quatre pour mettre à la disposition de la représentation nationale son rapport qui a été soumis à l’étude en plénière quelques heures plus tard ».

Le budget de l’Etat remanié

Le Budget de l’Etat, Gestion 2020 remanié, s’appuie sur les repères de la politique économique et sur les fondamentaux de la politique budgétaire définis par l’Etat depuis le début du quinquennat (2016-2021). La conduite de la politique économique restera ainsi conforme au Plan National de Développement  (PND 2018-2025) et au Programme d’Actions du Gouvernement, avec son volet « renforcement des services sociaux de base et protection sociale ».

« Suivant ces orientations, les secteurs prioritaires à eux seuls, cumulent plus de 70% du volume des crédits budgétaires alloués aux dépenses en capital. Le taux de croissance ressortirait à 2,3% contre 7,6% initialement prévu dans un environnement d’inflation maîtrisé. »

Le déficit budgétaire devrait s’afficher à 5,1% du PIB contre 1,8% prévu en loi de finances initiales, gestion 2020. « Ce niveau projeté, devrait amorcer dès 2021, un retour vers la norme communautaire après la suspension temporaire à travers le monde, des règles de disciplines budgétaires pour permettre aux Etats de se donner les moyens de faire face efficacement aux défis sanitaires, sociaux et économiques dus à la Covid-19 » a souligné le communiqué de presse.

Les préoccupations des députés ont tourné autour des précisions sur les bénéficiaires de l’exonération de la TVM au titre de 2020 ; de la prise en charge des facteurs d’électricité et d’eau des sociétés, dans le cadre de la riposte à la pandémie de la Covid-19 ; de la nécessité d’élargir aux enseignants des écoles privées, les mesures sociales induites par la Covid-19 ; des dispositions prises pour assurer le remboursement effectif de crédit de TVA aux entreprises, des dispositions prises pour assurer la résilience de l’économie béninoise à la persistance ou à la résurgence de la Covid-19.

En votant à l’unanimité le projet de loi rectificative de finances, gestion 2020, les députés ont  apprécié les nombreux efforts du gouvernement et du ministre des Finances, Romuald Wadagni.

Aline ASSANKPON


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