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Missions d’investigation de différents corps de contrôle dans les formations sanitaires publiques: Des sanctions disciplinaires les plus fermes contre les agents indélicats


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Ph: Dr-: Le Chef de l’Etat, Patrice Talon a encore tapé dans la fourmilière

Dans sa détermination d’instaurer une gestion rigoureuse des deniers publics, de mener une lutte implacable contre l’impunité, en vue de combattre durablement les mauvaises pratiques préjudiciables à l’amélioration de l’offre de soins aux populations, le Gouvernement de Patrice Talon, a fait le choix de nettoyer l’écurie. Tout commence par des missions d’investigation de différents corps de contrôle dans les formations sanitaires publiques. De leur compte-rendu, se révèlent de multiples cas de manquements graves à la déontologie administrative et à l’orthodoxie financière. Le Conseil a donc autorisé l’application des sanctions disciplinaires les plus fermes contre les contrevenants. Il était temps !

Dans sa session du mercredi 23 septembre 2020, le Conseil des ministres, au titre d’une communication, a décidé de mettre en œuvre les recommandations issues des missions  d’investigation de différents corps de contrôle dans les formations sanitaires publiques.

En effet, l’analyse des rapports desdites missions fait apparaître des cas multiples de manquements graves à la déontologie administrative et à l’orthodoxie financière, dans le fonctionnement de la plupart des structures concernées.

Ainsi, les investigations dans les formations sanitaires publiques ont notamment relevé des cas de désobéissance avérée à la hiérarchie, d’exécution et de paiement de plusieurs commandes irrégulières, avec l’utilisation de fausses pièces justificatives; de création d’entreprises fictives et / ou d’usurpation de titre de directeur d’entreprise.

Sont également constatés, dans les mêmes formations sanitaires, la vente illicite de médicaments, l’abus de biens publics, la mauvaise gestion caractérisée et le rançonnement. En outre, ces missions d’investigation ont révélé l’accomplissement par des agents de la catégorie des aides-soignants et certains paramédicaux, d’actes ne relevant pas de leurs compétences.

 

Au plan administratif, les faits ainsi incriminés, en raison de leur extrême gravité, sont passibles de révocation ou de rupture du contrat de travail.  Le Conseil a donc instruit les ministres chargés de suivre ce dossier, à mettre en œuvre les différentes recommandations des différents rapports, en ce qui concerne notamment : le renforcement des dispositifs de contrôle internes et de protection des actifs liquides ; l’interdiction des pratiques de préfinancement des dépenses par des ponctions directes sur les recettes et le recouvrement des fonds détournés et des fonds liés aux dépenses déclarées inéligibles.

Dans la même logique, le Gouvernement, dans sa détermination d’instaurer une gestion rigoureuse des deniers publics, de lutter contre l’impunité, en vue de combattre durablement les mauvaises pratiques préjudiciables à l’amélioration de l’offre de soins aux populations, se voit dans l’obligation de sévir avec la dernière rigueur : la révocation ou la rupture du contrat de travail.  Il s’agit-là des sanctions disciplinaires les plus fermes qui seront appliquées à ces mis en cause qui feront également objet de poursuites judiciaires afin de rembourser les fonds détournés pour ceux qui ont eu des mains lourdes sur la caisse publique.

Aline ASSANKPON

 


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