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Droit d’accès des femmes aux terres en milieu rural: Journalistes et animateurs des radios communautaires à l’épreuve de la gestion foncière


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Ph/ DR-: Photo de famille de quelques participants à l'ouverture des travaux

Ph/ DR-: Photo de famille de quelques participants à l’ouverture des travaux

Du 27 au 29 Mars 2019, une quinzaine de journalistes renforcent leur capacité sur les Droits d’accès des femmes à la terre en milieu rural à l’Hôtel Paraclet de Bohicon. Organisé par la Konrad Adenauer Stiftung (KAS) dans le cadre de la mise en œuvre du Projet EWOH2  «Un seul monde sans faim », cet atelier vise à développer et à renforcer les compétences des journalistes et animateurs des radios communautaires sur la sécurisation foncière en lien avec les droits fonciers des femmes.

(Aline ASSANKPON)

La terre, bien immeuble, ressource capitale pour le développement des activités agricoles, productrices et économiques, est pourtant inaccessible aux femmes en milieu rural. Les femmes n’ont  aucun droit d’accès à la propriété foncière alors qu’elles sont en aval et en amont de la production agricole.

Selon les études menées par Sydel Afrique, au Bénin,  l’accès équitable des femmes à la terre est une condition essentielle pour juguler la pauvreté et impulser le développement durable. Malgré l’adoption des politiques et lois visant à sécuriser les droits fonciers des citoyens, force est de reconnaître que certains groupes de personnes notamment les femmes et les jeunes filles sont défavorisées dans le processus d’accès à la terre.

Pour remédier à cet état de chose, il faut impliquer tous les acteurs à tous les niveaux entre autres : journalistes de la presse écrite, en ligne et les animateurs des radios communautaires pour initier le débat entre acteurs sur la problématique de l’accès de la femme à la terre ainsi que sur les enjeux de son autonomisation économique.

Ph/ DR-: (De gauche à droite) le Roi d’Agonli, Dada Zéhè, Ouankpo Julien SG/Préfet Zou, Mounirou Tchacondoh et Mme Françoise Assogba, ancien ministre, ancienne député et actuelle CA de Sey (Toffo) à  et Mme Françoise Assogba, ancien ministre, ancienne député et actuelle CA de Sey (Toffo) à l’ouverture des travaux.

Ph/ DR-: (De gauche à droite) le Roi d’Agonli, Dada Zéhè, Ouankpo Julien SG/Préfet Zou, Mounirou Tchacondoh et Mme Françoise Assogba, ancien ministre, ancienne député et actuelle CA de Sey (Toffo) à et Mme Françoise Assogba, ancien ministre, ancienne député et actuelle CA de Sey (Toffo) à l’ouverture des travaux.

« La question foncière est toujours gérée selon les traditions dans une relation sociale précaire et négociée très défavorable à la femme. A l’échelle mondiale, moins de 20% des propriétaires terriens sont des femmes. En zone rurale, les femmes agricultrices sont victimes de discriminations multiples pour l’accès aux ressources et aux services de production, pour l’accès au savoir et à la formation, ou encore pour l’accès aux services financiers et à l’innovation technologique » indique le Coordonnateur national du Projet EWOH2, Mounirou Tchacondoh à l’ouverture des travaux.

 

Saluant les organisateurs du présent atelier de formation, M. Ouankpo Julien, Secrétaire général du Préfet du Département du Zou, dira pour sa part que le projet sous régional EWOH2 « Un seul monde sans faim » va certainement contribuer à la mise en œuvre effective d’un cadre législatif réglementaire, institutionnel et stratégique assurant l’accès libre des femmes à la terre et à la propriété foncière.

 

Vu l’importance que revêt cet atelier, M. Ouankpo  invitera journalistes et animateurs de radios communautaires à prendre une part active aux débats pour des suggestions, contributions et recommandations qui vont améliorer la qualité des informations sur la problématique.

 

En effet, durant les trois jours de formation, différents experts de droits fonciers, de la communication et chef traditionnel, ont entretenus les participants sur l’arsenal juridique existants en matière foncière et sur le traitement de l’information. Au terme des travaux de groupe, les journalistes de la presse écrite et en ligne  vont intégrer dans leur connaissance les pratiques journalistiques et d’investigation et les animateurs des radios communautaires auront à travers des émissions initier des dialogues entres acteurs au niveau communautaire sur les dispositions juridiques qui favorisent l’accès des femmes à la terre au Bénin.


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