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Financements apportés au Réchauffement climatique en Afrique : La BAD et la Banque mondiale s’engagent à améliorer l’ampleur de leur financement dédié au climat


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Réchauffement-climatiqueLa Banque africaine de développement (BAD) est en bonne voie pour atteindre son objectif de finance climatique d’octroyer 40 % de ses financements au climat, d’ici à 2020. Tandis que la Banque mondiale double ses engagements climatiques, les faisant passer à 22,5 milliards de dollars US. Des engagements pertinents pris par les deux institutions de développement pour des solutions d’adaptation aux effets du changement climatique en Afrique entre 2021 et 2025. C’était lors du dernier sommet intitulé du « One Planet Summit » au Kenya.

(Aline ASSANKPON)

« Octroyer 40 % de ses financements au climat d’ici à 2020 », une déclaration faite par le Directeur de la Banque africaine de Développement (BAD), Akinwumi Adesina, lors du « One Planet Summit » qui s’est tenu au Kenya, la semaine dernière selon l’Agence Ecofin. L’institution s’est assigné pour objectif de consacrer au moins 25 milliards $ au climat. Dans le processus d’atteinte de cet objectif, la BAD a alloué 9% de ses fonds au climat en 2016, 28% en 2017 et 32% en 2018.

« Ce niveau de financement requis est seulement possible avec l’implication du secteur financier dans son entièreté. En conséquence, la Banque a lancé l’Alliance financière africaine pour le changement climatique (AFAC). Cette initiative ambitionne de mettre en lien toutes les réserves de changes, les pensions de retraite, les réserves souveraines, les banques centrales et les autres institutions financières du continent afin de les mobiliser et de les amener à infléchir leur portefeuille d’investissement vers les investissements dans les projets bas carbone et les initiatives de résilience au climat », a affirmé le président de l’institution.

La Banque a, en outre, mis en place un Fonds africain d’énergie durable qui fournit des financements concessionnels et de l’assistance technique aux projets visant à améliorer la pénétration et le développement des énergies renouvelables sur le continent. Ce fonds bénéficie de l’appui de plusieurs partenaires dont le Canada, le Danemark, l’Allemagne, la Norvège, l’Italie, le Royaume-Uni, entre autres.

 

Toujours dans l’œil du cyclone, le climat est une préoccupation majeure ; aucune institution n’a voulu rater le train en marche pour la lutte contre les changements climatiques et à l’adaptation aux effets de ces changements en Afrique. Ainsi, la Banque mondiale s’engage à y allouer 22,5 milliards $, entre 2021 et 2025.

Cet engagement pris par l’institution représente environ le double des engagements pris jusqu’ici, et sera respecté avec l’appui de l’Association Internationale de Développement (IDA). Ces fonds aideront les pays africains à faire face aux risques liés au réchauffement climatique et à débloquer les nouvelles opportunités d’investissement induites par eux.

« Les personnes en Afrique expérimentent déjà l’impact grandissant du réchauffement climatique. Cette région est particulièrement vulnérable aux inondations, à la sécheresse et aux tornades destructives.», a affirmé dans ce cadre Kristalina Georgieva, la présidente par intérim du Groupe de la Banque mondiale.

En outre, l’institution travaillera avec le Rwanda et le Kenya avec l’appui de l’Allemagne sur la mise en œuvre des engagements nationaux pris dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique (NDC). Cet appui conduira à l’accélération de la mise en place de ces NDC ainsi qu’à l’augmentation de leurs ambitions.


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