Flash Infos:

Conférence sous-régionale sur la Sécurisation foncière et Droits d’accès des femmes à la terre : Acquis, Insuffisances, Défis et Perspectives: Mme Assétou Sawadogo : « Il y a l’urgence d’agir pour booster le taux d’accès des femmes à la terre ».


1 507 Vues
Ph: DR-: Mme Assétou Sawadogo

Ph: DR-: Mme Assétou Sawadogo

Mme Assétou Sawadogo, Juriste, Secrétaire permanente de CONAP, Genre au Ministère de la Femme, de la Solidarité familiale et de la Famille du Burkina et modératrice des quatre communications et panels du premier de la conférence.

D’abord, c’est des sentiments de joie. Je félicite la Fondation Konrad Adenauer qui a pensé qu’il y a une problématique sur laquelle les différentes sensibilités pouvaient se réunir autour d’une table, réfléchir et trouver des solutions idoines pour revenir à bout de ce problème.

Effectivement parlant de l’accès des femmes au foncier, c’est une préoccupation majeure et je retiens que c’est la même réalité dans presque tous les pays africains. Le Bénin a fait sa présentation, le Burkina, la Côte-d’Ivoire et le Togo ; mais on s’est rendu compte que c’est les  mêmes réalités à quelques exceptions près. Donc, il y a urgence : il faut agir pour booster le taux d’accès des femmes à la terre.

Et parlant de la terre, il y a l’accès et le contrôle ; parce que rien ne sert d’accéder à la terre sans avoir le droit de contrôle sur les terres. Le plus souvent, ce qui pose problème au niveau des femmes, c’est le contrôle. L’accès sans le contrôle, est vraiment caduc. C’est la sécurisation qui prône mais malheureusement dans nos Etats, les femmes n’arrivent pas à sécuriser leur terre.

Les gouvernants l’ont compris puisqu’il y a un impressionnant dispositif législatif et réglementaire qui a été adopté pour sécuriser les droits fonciers des femmes. Mais pour paraphraser les économistes, les mêmes causes produisant les mêmes effets, il y a l’applicabilité des textes qui pose problème et c’est vraiment un défi majeur car rien ne sert d’adopter des textes sans pour autant pouvoir les appliquer. C’est un problème général en Afrique. (Propos recueillis par Aline ASSANKPON)


Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'une étoile *

*

Revenir en haut de la page