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Atelier de validation du Rapport de l’Etude Monographique sur la participation politique des femmes : Positionnement stratégique ou tactique politicienne : Pour impulser une dynamique nationale d’identification de potentiels leaders féminins


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Ph: DR-:  Présidium à l’ouverture des travaux (de gauche à droite) Mmes Blandine Sintondji Yaya Présidente du GTFJPS/AOS, Baboni Yacoubou Mèmouna, Directrice générale des Affaires sociales (DGFAS) et Mme Joséphine Kanakin, chargée de Programmes Genre, Droits Humains et VIH/Sida au PNUD

Ph: DR-:
Présidium à l’ouverture des travaux (de gauche à droite) Mmes Blandine Sintondji Yaya Présidente du GTFJPS/AOS, Baboni Yacoubou Mèmouna, Directrice générale des Affaires sociales (DGFAS) et Mme Joséphine Kanakin, chargée de Programmes Genre, Droits Humains et VIH/Sida au PNUD

Les Groupe de Travail Femmes, Paix, et Sécurité en Afrique de l’Ouest et du Sahel  (GTFPS-AOS) a organisé les 10 et 11 Octobre 2018 à l’Infosec de Cotonou, un atelier de validation  de l’Etude intitulée « Monographies sur la participation politique des femmes : positionnement stratégique ou tactique politicienne ». Commanditée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) avec d’autres Partenaires et le Groupe de travail, cette étude a pour objectif d’impulser une dynamique nationale d’identification de potentiels leaders féminins.

Aline ASSANKPON

Au Bénin, la participation politique des femmes reste une problématique et une revendication légitime inscrite en bonne place dans les documents de stratégie de la plupart des institutions dédiées aux questions de développement, de gouvernance et de démocratie. Cependant, force est de constater qu’à ce jour,  seules 8,43% de femmes sont au Parlement selon les statistiques,  18,18% dans le Gouvernement, 09,09% au niveau des départements et 3,49% dans les conseils communaux.

La faible participation des femmes en politique et dans les instances de décisions est la résultante de ce que beaucoup de facteurs  en sont la cause. Les stéréotypes, la méconnaissance des lois et instruments juridiques, la pauvreté des femmes, les responsabilités familiales et maternelles, l’autorité des époux, les violences faites aux femmes et aux filles, l’analphabétisme, l’ignorance, la résignation sont autant de facteurs qui entravent la femme dans sa participation à la chose politique.

A la limite, ces blocages risquent de freiner la réalisation des Objectifs de développement durable. « La promotion de la participation politique des femmes est cruciales pour la réalisation des ODD. C’est pourquoi la cible 5.5 de l’objectif 5 des ODD est de Garantir la participation entière et effective des femmes leur accès en toute égalité aux fonctions de direction à tous les niveaux de décision, dans la vie politique, économique, et publique » a déclaré la présidente du Groupe de Travail, Mme Blandine Nicole Sintondji Yaya.

En effet, l’étude monographique sur la participation politique des femmes au Bénin, est le fruit d’une étroite collaboration avec les Osc pour produire ledit document qui renforcera davantage les stratégies d’actions en matière de promotion de la femme et du Genre. Et ceci, pour l’enracinement du processus démocratique en Afrique en général et au Bénin en particulier.

Rappelons que le même exercice de validation se fait également dans les 15 autres pays de l’Afrique de l’Ouest et il est prévu un reversement des résultats définitifs dans un rapport général pour l’espace Cedeao.

Ph: DR-: Une photo de famille des participants à l’atelier de validation

Ph: DR-: Une photo de famille des participants à l’atelier de validation

Les objectifs à atteindre

« La validation de ces documents est d’une importance capitale parce qu’ils indiqueront à l’ensemble des parties prenantes, à la voie à suivre afin d’optimiser les performances déjà enregistrées et d’accroître l’impact des actions programmées pour une meilleure protection des droits des femmes» a fait remarquer la représentante du Représentant résident, Mme Joséphine Kanakin, chargée de Programmes Genre, Droits Humains et VIH/Sida au PNUD.

« En effet, lorsque les femmes participent pleinement à la décision, c’est toute la population qui en bénéficie. Par exemple, lorsque les administrations locales incluent les femmes, elles soutiennent les investissements dans des domaines comme l’eau et l’assainissement qui sont essentiels à la santé et au développement humain » a renchérit Mme Baboni Yacoubou Mèmouna, Directrice générale des Affaires sociales (DGFAS).

Les objectifs de cet atelier de validation se déclinent aux points suivants : Identifier dans les politiques publiques et dans la pratiques politique dans chaque pays, les initiatives entreprises allant dans le sens de renforcer la participation politiques des femmes ; Dégager des perspectives et des recommandation permettant au Groupe de Travail d’affiner une stratégie et un plan de plaidoyer national pour une amélioration qualitative et quantitative de la participation politiques des femmes ; Impulser une dynamique nationale d’identification de potentiels leaders féminins ; développer un programme national de renforcement de potentiels des femmes identifiées et produire un recueil des meilleures pratiques et proposer des moyens de vulgarisation de ce recueils auprès de toutes les acteurs et partenaires de l’étude.

Le Compendium de compétences des femmes béninoises

Parlant de recueils, actuellement le Gouvernement en collaboration avec le PNUD est en train de mettre en place le Compendium des compétences féminines du Bénin. Un outil qui  permettra de positionner les femmes à différents postes en tenant compte de leurs aptitudes et domaines de compétences. Toutes les femmes béninoises aspirant à être positionnée à un poste de responsabilité ou décisionnel, sont invitées à s’inscrire sur le site déjà fonctionnel : http//www.compétencesfemmesbenin.social.gouv.bf


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