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COP23 à Bonn / Lancement de la Task Force Climat CGLU Afrique : Le Bénin à la tête d’un Groupe pour un Fonds vert climat


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Ph: DR-: Le Ministre Barnabé Dassigli du Bénin s’est dit confiant que la Task Force Climat de CGLU Afrique aura un impact significatif sur l’engagement des collectivités territoriale d’Afrique dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris.

Ph: DR-: Le Ministre Barnabé Dassigli du Bénin s’est dit confiant que la Task Force Climat de CGLU Afrique aura un impact significatif sur l’engagement des collectivités territoriale d’Afrique dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris.

La 23ème Conférence des Parties (COP23) de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) tenue à Bonn (Allemagne) du 6 au 17 novembre 2017, a servi de cadre pour le lancement de la Task Force Climat de CGLU Afrique sous la présidence de Barnabé Dassigli, Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale du Bénin. A l’occasion, les membres de ce Task Force Climat de CGLU Afrique ont été présentés aux  autorités politiques et au grand public à Bonn selon un communiqué de presse distribué par l’Agence APO.

Le lancement officiel de la Task Force Climat de CGLU Afrique a eu lieu à Bonn le mardi 14 novembre 2017 sous la présidence du Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale du Bénin, M. Barnabé Dassigli, Président du Comité Technique Spécialisé (CTS) N° 8 de l’Union Africaine. Le CGLU étant Cités et Gouvernements Locaux Unis en Afrique.

Au nom des Ministres africains de la Fonction Publique, du Développement Urbain, et des Collectivités Territoriales et de la Décentralisation, le Ministre Barnabé Dassigli du Bénin, a félicité CGLU Afrique pour cette heureuse initiative, que le CTS N° 8 soutient. Il s’est dit confiant que la Task Force Climat de CGLU Afrique aura un impact significatif sur l’engagement des collectivités territoriales d’Afrique dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Il a notamment souligné que retrouver dans une même plateforme d’appui aux autorités territoriales, des banques de développement, des institutions spécialisées dans le financement des collectivités territoriales, des agences d’appui technique aux collectivités territoriales, des institutions universitaires et de la recherche, des associations de collectivités territoriales, et des ONGs intervenant dans le domaine du Climat, est un gage de réussite dans les efforts de mise en synergie des différents acteurs autour de l’Agenda du Climat.

Le Ministre Dassigli a confirmé que le CTS N° 8 de l’Union Africaine soutient par ailleurs les demandes formulées par les élus locaux et régionaux d’Afrique lors du Forum préparatoire à la COP 22 tenu à Cotonou  en septembre 2016, portant notamment sur l’urgence de la mise en place d’un programme de renforcement des capacités et d’assistance technique aux collectivités territoriales d’Afrique pour les rendre aptes à élaborer des Plans Climat et à préparer des requêtes de financement éligibles au Fonds Vert Climat, ainsi que sur la reconnaissance de CGLU Afrique comme « Implementing Partner » du Fonds Vert Climat.

D’après Jean Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général de CGLU Afrique, cette Task Force ambitionne de regrouper dans un même écosystème différents intervenants dans le domaine du climat, à même d’accompagner et appuyer les collectivités territoriales d’Afrique dans la mise en œuvre des CDNs et dans l’accès à la finance climatique, et plus particulièrement au Fonds Vert Climat. Elle est bien sûr ouverte à tous ceux qui souhaitent la rejoindre. Ils doivent pour cela faire acte de candidature auprès du secrétariat général de CGLU Afrique.

A l’issue de la présentation de la Task Force, les échanges qui ont eu lieu, notamment entre les membres de la Task Force et les élus présents ont permis de se rendre compte du fort engouement suscité par la Task Force auprès des élus a souligné le communiqué de presse.

Il faut dire que plusieurs représentants des Institutions internationales et Ong se sont portés volontaires pour faire partie de la Task Force. Il s’agit notamment de : La Banque Africaine de Développement (BAD), représentée en l’occurrence par Mme Louise Helen BROWN, Chargée de Mission pour le Changement Climatique, Coordinatrice du Fonds BAD pour les Changements Climatiques en Afrique ; Le Fonds d’Equipement Communal du Maroc (FEC) ; Le Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunal du Cameroun (FEICOM), représenté par M. Côme Awoumou, Sous-Directeur de la Coopération et du Partenariat ; L’OCDE, représentée par Mme Marie Trémolières, Analyste politique senior au Club du Sahel d’Afrique de l’Ouest (CSAO) de l’OCDE ; L’Agence du Cadre de Vie pour le Développement Territorial auprès de la Présidence de la République du Bénin, représentée par M. Jean Claude Grisoni Niaki, Expert en mobilisation de ressources et structuration de projets pour la Finance Climatique ; L’Agence 4C auprès du Ministère de l’Environnement du Maroc, représentée par son Directeur, M. Mohamed Nbou ; L’Université Cadi Ayyad de Marrakech, représentée par le Professeur Fatima Arib, Chargée de Mission Développement Durable et Grands Projets auprès de la Présidence de l’Université ; Les Associations Nationales des Collectivités Territoriales d’Afrique, représentées par Mme Florence Radzilani, Maire de la municipalité de District de Vhembe (Afrique du Sud), Responsable de la Planification Environnementale et Climatique au sein de l’Association Sud-africaine des Gouvernements Locaux (SALGA) et L’ONG ENERGIES 2050, représentée par son Directeur Général, M. Stéphane Pouffary.

Le rôle des territoires a été reconnu comme incontournable pour la réalisation des CDNs (Contributions Déterminées au niveau National). Les choix de politiques locales en matière d’infrastructure, d’équipements ou de modes de fourniture des services de base ont un impact sur l’efficacité énergétique ou les émissions de gaz à effet de serre. Ce dont les élus ont le plus besoin, c’est de donner une perspective climat aux actions qu’ils entreprennent au quotidien, ainsi qu’aux politiques locales qu’ils mettent en œuvre. Il faut aussi qu’ils se dotent de capacités pour pouvoir mesurer, rapporter et vérifier la contribution desdites actions et politiques à la réduction des émissions et à l’adaptation aux effets des changements climatiques. Cette nécessité de la mesure, du reporting et de la vérification des actions Climat (MRV) est l’une des exigences de l’Accord de Paris et une des conditions à remplir pour pouvoir accéder aux ressources du Fonds Vert Climat. Les associations nationales des collectivités territoriales doivent s’engager à faire le plaidoyer auprès des représentants du NDC Partnership et des points focaux du Fonds Vert Climat dans leurs pays respectifs.

Aline ASSANKPON

 


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