Atelier sur la mise en œuvre d’Initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et interculturel.

Le Centre panafricain de prospective sociale passe à la phase de concrétisation de son projet d’Initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux. Un atelier s’est penché sur la question vers la fin du mois de Mai 2016 pour entrevoir les perspectives dudit projet.

Ph/DR-: Prof Albert Tévoédjrè, l’initiateur de la rencontre

Cotonou avait abrité du 26 au 28 Mai 2015, le Symposium international sur l’Initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et interculturel. Un an après, le Centre panafricain de prospective sociale (CPPS) du Prof Albert Tévoédjrè a voulu mettre en application les recommandations issues de ces assises. Il s’agit de traduire sous forme de projets convainquant et mobilisateurs de différents acteurs autour de la question.

« Si le développement est le noyau de la paix, ça veut dire que toutes les religions, les adeptes, les responsables se mettent ensemble à Klouékanmey, je mets exprès ce village en exergue pour que l’eau potable que l’on découvre ensemble soit l’œuvre de tous les adeptes des religions, il n’y a pas nécessité de se battre » dira le Professeur Albert Tévoédjrè.

La réplique du Japon a pris à bras le corps, ledit projet en apportant son soutien financier. «Lors de la 5^ème Conférence internationale du Japon sur le développement d’Afrique, tenue au Japon en Juin 2013, le gouvernement japonais a pris plusieurs engagements au nombre desquels sa ferme volonté de continuer à soutenir les efforts de l’Afrique en matière de consolidation de la paix et de promotion de la paix » déclarera pour sa part l’Ambassadeur du Japon au Bénin, Daini Tsukaraïa.

Le gouvernement salua cette initiative qui honore si bien le Bénin dans ce combat pour le dialogue interreligieux. « Dans l’impossibilité de placer un policier derrière chaque citoyen, pour garantir sa sécurité, la seule option crédible et durable reste celle incontournable de renforcer tous les mécanismes de vivre ensemble » a déclaré le ministre de l’Intérieur, Sacca Lafia.

A cette rencontre, plusieurs personnalités ou représentants de personnalités, invitées pour la circonstance se sont succédés à la tribune pour rappeler l’urgence d’un dialogue franc et fécond contre l’extrémiste religieux qui gagne du terrain.  Pendant deux jours, les participants ont réussir à harmoniser leur point de vue sur la question, en vue du démarrage officiel de ce projet. Des questions relatives aux initiatives ou actions de promotion de l’esprit du symposium de Cotonou en France, au Burkina Faso, en République centrafricaine et ailleurs ont été également soulevées ; de même que les défis et perspectives du projet.

La rédaction