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Politique / Côte d’Ivoire: 30 hommes et 3 femmes font acte de candidature à la présidentielle


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La Commission électorale indépendante ivoirienne (CEI) a annoncé le 25 août, avoir reçu trente-trois dossiers de candidature pour l’élection présidentielle du 25 octobre.

Ph/DR-: Gervais Coulibaly,  vice-président de la CEI

Ph/DR-: Gervais Coulibaly, vice-président de la CEI

«Au total, ce sont trente hommes et trois femmes qui ont fait acte de candidature», a  précisé la  commission chargée de l’organisation du scrutin.

«C’est un record car c’est la première fois qu’on atteint ce nombre pléthorique», a expliqué Gervais Coulibaly (photo), vice-président de la CEI. En 2010, la CEI avait enregistré 20 candidatures à la présidentielle contre moins les années précédentes dans ce pays abonné aux élections multipartites qu’en 1990.

Ouverts le 4 août dernier, les enregistrements des candidatures auprès de la CEI se sont clôturés mardi à 17 heures GMT. La CEI dispose désormais de 72 heures pour transmettre les dossiers de candidatures au Conseil constitutionnel ivoirien qui devra rendre public la liste définitive le 10 septembre, soit 45 jours avant le scrutin.

Le président sortant Alassane Ouattara a déposé le 5 août  son dossier de candidature au nom du Rassemblement houphouëtiste pour la paix et le développement (RHDP) qui regroupe son parti le RDR, mais aussi le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de Henri Konan Bédié. Bédié qui, dès septembre, a appelé à l’union sacrée derrière un seul candidat lors du fameux appel de Daoukro. Deux «frondeurs » du PDCI ont également déposé leur dossier de candidature : l’ex-Premier ministre Charles Konan Banny et l’ancien ministre des Affaires étrangères Amara Essy.

Pascal Affi N’Guessan s’est aussi porté candidat au nom du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir).

L’élection de 2015 est un rendez-vous crucial pour la Côte d’Ivoire, après une décennie de crise politico-militaire qui s’est soldée par cinq mois de violences post-électorales meurtrières de 2010 et 2011. Cette crise postélectorale avait été provoquée par le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la dernière présidentielle face à Alassane Ouattara. (A.E)


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