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Politique / Burkina Faso : Chronique de Remis Fulgance Dandjinou


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Bonjour à toutes et à tous,

L’air de la désinformation souffle sur l’aire de la guerre d’intoxication : chacun de nous à son point de vue sur ci et sur ça ; juristes et constitutionnalises s’opposent sur l’esprit et la lettre de la loi, sur le respect et l’exécution de la chose jugée. On vous dira c’est démocratique c’est ça la liberté d’expression. Oui, c’est vrai mais une société c’est aussi et avant toute chose, des valeurs qui servent de ciment à la cohésion sociale et à la vie en commun. Le mensonge, le déni de la vérité, la falsification des faits, la profanation des morts, la calomnie, la protection du bourreau au détriment de la victime sont-ils devenus le référentiel moral de ce Burkina post insurrectionnel ? Avons-nous (car je l’assume depuis 2009, j’ai de ma petite personne participé à cette montée d’une opinion publique opposée à la relecture de l’article 37) fait l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014 pour que l’expression des égos reste la seule vérité qui anime nos engagements respectifs ? La scène que certains hommes politiques, intellectuels et officiers de l’armée nationale donnent à voir, me répond OUI, malheureusement. Dans la pluralité des débats qui se font jour je me pose des questions :

Ph:Dr-: Rémy Fulgence Dandjinou, journaliste

Ph:Dr-: Rémy Fulgence Dandjinou, journaliste

Pourquoi 33 burkinabé ont-ils donné leur vie pour ce pays ?
Quelle est cette valeur que nous voulons mettre en avant en passant par perte et profit les victimes de l’insurrection ?
Quelle leçon donnons-nous aux jeunes de Nangrin de Karpala de Tanghin de Bonheur ville de Saaba sortis braver les canons de Kossyam avec à la Bouche un refrain et une certitude « la patrie ou la mort nous vaincrons ! » ?
Il y a dans ceux qui décident pour le devenir du Burkina actuellement des personnes totalement déconnectées de cette réalité, des personnes qui n’ont pas le sens de cette insurrection, des personnes qui rêvent de ternir cette insurrection populaire. Aucune lutte n’est parfaite dans sa réussite. L’important c’est l’élan de changement et de transformation positive pour le bénéfice du plus grand montre qui se met en marche. Ne laissons des « salauds comme le dit Alpha Blondy mettre le feu à notre Faso. « Des Journalistes pyromanes aux politiciens mythomanes, avec leurs prêtres corrompus et les imams vendus, ils ont bêtes et méchants », ces mots sonnent comme une réalité tellement burkinabé. Ne les laissons pas mettre le feu à notre pays .Que ceux qui pensent que prendre le Président KAFANDO en otage pour satisfaire leurs bas instincts et tristes besognes se réveillent. Ceux qui sont morts les 30 et 31 ne sont pas morts en vain. La vie dit le sage a quatre sens : aimer souffrir lutter gagner. Celui qui aime souffre, celui qui souffre lutte celui qui lutte gagne. il y a cette peur que diffuse insidieusement certains porteurs d’armes de guerre. Cette peur par laquelle ils veulent aujourd’hui tout reprendre en main, de la Défense à la Sécurité Nationale pour remettre le Faso sous leur contrôle comme si l’insurrection populaire qui a fait fuir leur mentor et champion n’avait jamais existé. le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre(Madiba). Que ceux qui sont sortis les 30 et 31 par Amour pour ce Faso n’arrêtent pas de lutter car c’est à ce seul prix que nous gagnerons notre BURKINA !


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