(Agence Ecofin) – Le Maroc n’en a pas fini avec la chanteuse américaine Jennifer Lopez après son concert du 29 mai dernier à l’ouverture du festival Mawazine, festival de musiques et rythmes du monde. La diva sexy fait l’objet d’une plainte en justice pour avoir « perturbé l’ordre public et terni l’honneur des femmes », indique le site web marocain Medias24.
La plainte explique que la chanteuse a « dansé et chanté des chansons d’une bassesse et d’un mauvais goût indéniables, aves des gestes et des attitudes suggestives attentatoires à la pudeur et aux bonnes mœurs ». Il est surtout reproché à Jennifer Lopez d’avoir offert un spectacle regardé par un « public majoritairement composé de mineurs et mineures ». Si la plainte aboutissait, la chanteuse risquerait entre un mois et 2 ans de prison.
Au lendemain de ce concert, plusieurs voix se sont élevées au Maroc pour dénoncer le spectacle aux connotations érotiques offert par la chanteuse et retransmis en direct par la chaîne de télévision publique 2M. Les autorités étaient alors dénoncées pour avoir laissé faire alors dans le même temps, elles avaient interdit le film « Much Loved », sur la prostitution.
Le ministre de la Communication, Mustapha el Khalfi, avait alors réagi en affirmant que la diffusion du concert à la télé était « inadmissible ».