Législatives 2015 / Pour ou contre la révision de la Constitution pour un 3ème Mandat de Boni Yayi : Le candidat Candide Azannaï appelle les Béninois à la vigilance

Le candidat, tête de liste de la 16^ème circonscription électorale  a fait son meeting lundi dernier à la place bicentenaire de Cotonou.  Fortement mobilisées, les populations ont répondu massivement à l’appel du candidat de la liste Union fait la Nation (UN) qui a expliqué les raisons de son combat qui en réalité vise la sauvegarde des acquis de la démocratie. A cet effet, il invite ses militants à la vigilance pour empêcher les révisionnistes – qui ne s’en cache plus- de remplir l’Assemblée nationale afin de préparer un 3^ème mandat pour le président Boni Yayi.

Ph/Dr- Candide Azannaï, candidat de la liste Union fait la Nation (UN)

« Un peuple sans histoire  est un peuple sans âme. Une nation sans passé s’apparente à une locomotive sans boussole » dixit le candidat Candide Azannaï pour illustrer sa conviction. Elle motive ses prises de position contre une certaine forme de gouvernance à l’ère de la refondation. Faisant  son cheval de bataille, le combat contre la révision de la Constitution du 11 Décembre 1990.

Candide Azannaï a rappelé qu’il tient à ce combat comme la prunelle de ses yeux. Pou lui, les fondamentaux d’une République sont contenus dans une constitution. En venir à permettre que ce document fondamental fasse l’objet de manipulation diverses serait préjudiciable à l’avenir du pays.

En effet, les velléités actuelles qui sous-tendent ce projet de révision, ourdi par le parti Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) au pouvoir, qui ne s’en cache pas du tout et dont le slogan de campagne est la recherche de 50 Députés sur les 83 qui vont composer la 7^ème législature à l’Assemblée nationale.

Selon le candidat de la liste UN, la quête de 50 Députés à l’issue des présentes consultations électorale participe bien au déroulé de ce plan machiavélique concocté au détriment des intérêts de la nation. Portant un jugement sur la gouvernance actuelle des affaires publiques, le candidat rebelle y trouve trop d’échecs. En témoignant les nombreux scandales qui ont jalonné le régime depuis son avènement. « Si commettre une erreur est excusable, persévérer dans l’erreur est préjudiciable » a-t-il souligné.

D’où son alerte à la culture de la vertu démocratique  qui permet l’expression du peuple dans ses desiratats. L’alternance démocratique étant l’un des meilleurs baromètres de tout régime démocratique. « Ce principe ne doit souffrir d’aucun manquement  a martelé Candide Azannaï.

La rédaction