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Atelier des Points focaux nationaux des Pays les Moins Avancés (PMA) : Intégrer le PAI dans les programmes de développement national


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En prélude à l’ouverture officielle, ce lundi 28 juillet 2014, de la Conférence ministérielle des Pays les Moins Avancés (PMA) sur la mise en œuvre du Programme d’Action d’Istanbul (PAI), un atelier des Points focaux, des 49 nations représentant les PMA s’est tenu ce dimanche 27 juillet 2014 au Ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’Extérieur. Objectif : Echanger  entre experts pour préparer les documents qui, durant quatre jours, vont meubler les différentes sessions de la Conférence ministérielle.

M. Nassirou Arifari Bako, Ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’Extérieur

M. Nassirou Arifari Bako, Ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’Extérieur

A nouveau, les Pays les Moins Avancés (PMA) se retrouvent à Cotonou, après la 12ème Conférence ministérielle des PMA en Août 2002 ; la rencontre portant sur le renforcement de l’impact des transferts des fonds des migrants sur le développement en Février 2006 et la Revue à mi-parcours de la mise en œuvre du Programme d’Action de Bruxelles (PAB) en juin 2006, pour la décennie 2001-2010.

La présente réunion annuelle qui s’est tenue dimanche 27 Juillet, en prélude à l’ouverture de la Conférence ministérielle, offre l’occasion aux Points focaux nations et Experts d’aborder ensemble le chemin parcouru depuis la 4ème Conférence des Nations Unies sur les PMA qui a débouché sur l’adoption du Programme d’Action d’Istanbul (PAI), le 13 mai 2011en Turquie.

Trois allocutions ont marqué l’ouverture de cet atelier dont les travaux sont axés sur deux principaux thèmes : Le soutien de l’ONU pour la mise en œuvre du PAI au niveau pays et l’Intégration du Programme du PAI au niveau national. Il s’agit de la préparation des documents qui seront examinés au niveau des différentes sessions plénières et parallèles qui vont meubler le programme de déroulement des quatre jours de la conférence ministérielle.

Rappelant les défis auxquels sont confrontés les pays les plus pauvres, les plus faibles et les plus vulnérables, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies, Assistant et Directeur régional du Bureau régional Afrique du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), M. Abdoulaye Mar Dieye, a estimé que les PMA constituent une force de ralliement pour mobiliser les partenariats.

« A titre collectif, les PMA constituent une force de ralliement pour mobiliser les partenariats et susciter les actions au plan mondial, en vue d’éliminer l’extrême pauvreté, les inégalités et la faim. Ce faisant, ils vont s’atteler au problème de la marginalisation dans l’économie mondiale afin de supprimer les faiblesses structurelles ainsi que d’autres défis liés au développement » a-t-il noté.

Photo de famille des Points focaux des PMA et Experts participants

Photo de famille des Points focaux des PMA et Experts participants

Au nombre des défis à relever, on note : la faiblesse du niveau de développement humain ; l’insuffisance de leurs capacités de production ; la limitation de leurs ressources financières et leur déficit en infrastructures. Ces défis constituent des défis qui entravent sérieusement les efforts de développement des PMA et même ceux des Pays à revenu intermédiaires (PRI) qui abritent près de 70 % des pauvres du monde selon M. Mar Dieye.

Quant à la réalisation des objectifs primordiaux énoncés dans le PAI, M. Mar Dieye a insisté sur le respect des engagements : « La communauté internationale et les partenaire des PMA sont tenus de renouveler et de renforcer ce partenariat mondial, d’améliorer les engagements, d’accroître la mobilisation des ressources en appui au développement des PMA et de promouvoir une plus grande efficacité de l’aide ».

La mise en œuvre de ces engagements doit forcément passer par une politique cohérente, un environnement favorable au développement durable, une transparence et une prévisibilité des échanges commerciaux et des systèmes financiers au plan mondial, afin de faciliter l’accès aux marchés et à l’OMC pour les PMA.

Le Secrétaire général adjoint et Haut Représentant pour les PMA, les pays en développement sans littoral et les petits Etats insulaires, M. Gyan C. Acharya, a quant à lui, souligné l’importance que revêt cette rencontre internationale qui prévoit la graduation de la moitié des PMA vers le Groupe des PRI à l’horizon 2020.

M. Nassirou Arifari Bako, le Ministre béninois des Affaires étrangères, a pour sa part, invité les participants à engager un dialogue interactif en vue de trouver des solutions durables aux nombreux défis (cités ci-dessus) qui entravent la mise en œuvre efficiente du PAI.

 

« Cette conférence sera une opportunité pour les opérateurs économiques des PMA en général et du Bénin en particulier de nouer des contacts avec leurs partenaires du Nord et du Sud et de s’imprégner des innovations et des technologies de pointe susceptibles d’aider nos économies à se diversifier » a souligné M. Bako.

Depuis Istanbul 2011, les PMA sont décidés à pour promouvoir leur autosuffisance alimentaire, à diversifier leurs exportations afin de s’affranchir de la misère et du sous développement.

Aline ASSANKPON


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