Uhuru Kenyatta demande au COMESA des mesures protectionnistes pour l’industrie sucrière kenya.

Uhuru Kenyatta en croisade pour le sucre kenyan? Alors que les raffineries de sucre kenyanes enregistrent des pertes sévères, le président kenyan a promis de les sauver de l’effondrement en négociant auprès du COMESA l’extension des mesures protectionnistes dont bénéficie le pays.

Ph: Dr – Uruhu Kenyatta, président du Kenya

Le marché commun est-africain avait jusque là contingenté les importations de sucre du pays à 350 000 tonnes. Une décision qui, après de multiples extensions, expire en mars 2014 et qui n’a pas empêché les raffineries kenyanes d’afficher de mauvais résultats.

Du côté des officiels, on estime qu’une non-reconduction de la mesure équivaudrait à porter un coup d’arrêt à la production sucrière kenyane. Aussi déclarent-ils par le biais d’un communiqué que « le gouvernement travaillera avec les autorités compétentes afin de s’assurer que les mesures protectionnistes visant les importations de sucre soit prolongées.»

Cette décision qui va dans le sens d’une requête des raffineurs, intervient alors que les raffineries sucrières publiques sont dans une posture délicate. En effet, Muhoroni a perdu 3,9 milliards de shillings tandis que Sony, Nzoia et Chemelil enregistrent respectivement 1.06 milliards, 1,05 milliards et 936 millions de shillings de perte. (Agence Ecofin)