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Riz : La Banque mondiale au secours des zones rizicoles de l’Extrême-Nord du Cameroun


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Gregor Blinket de la Banque mondiale (BM) et le ministre camerounais de l’Economie, Emmanuel Nagnou Djoumessi, ont signé le 9 septembre 2013 à Maroua, capitale régionale de l’Extrême-Nord, un accord de prêt d’un montant de 54 milliards de francs Cfa.

Cette somme va permettre, apprend-on, la construction d’une digue-route sur le fleuve Logone, dont les débordements pendant la saison des pluies, créent généralement des inondations dans la région de l’Extrême-Nord du pays, mettant en péril toute la production d’oignon et surtout de riz dans cette partie du pays.

Le projet financé par la Banque mondiale vise donc, d’une part, à éviter ces inondations souvent dévastatrices et, d’autre part, à protéger les espaces occupés par les riziculteurs. A en croire des sources proches de ce dossier, ce sont plus de 10 000 hectares de riz dans lesquels vont s’activer quelques 78 000 riziculteurs, qui seront ainsi protégés contre les inondations, ce qui va permettre à la Société de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry) d’améliorer sa production annuelle, laquelle atteint généralement 100 000 tonnes dans le meilleur des cas. Pourtant, la demande nationale en riz est estimée à environ 300 000 tonnes annuelles depuis des années. Afin de satisfaire cette demande, le pays importe massivement cette denrée alimentaire. Notamment des pays tels que la Chine et la Thaïlande. (Agence Ecofin)

Ph: DR - La demande nationale en riz est estimée à environ 300 000 tonnes annuelles

Ph: DR – La demande nationale en riz est estimée à environ 300 000 tonnes annuelles


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